Ouverture du Sietta en Côte d’Ivoire dans un marché morose de la noix de cajou

 Ouverture du Sietta en Côte d’Ivoire dans un marché morose de la noix de cajou
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Aujourd’hui s’ouvre à Abidjan en Côte d’Ivoire, la quatrième édition du Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde (SIETTA) sous le thème « Contribution de l’industrie du cajou à la résilience des économies africaines face aux défis économiques mondiaux ». Un salon spécialisé dans les équipements et technologies permettant de répondre au défi  la transformation. De premier producteur mondial de noix de cajou brute, la  Côte d’Ivoire est devenu  ces dernières années, le troisième producteur d’amande de cajou, même si les volumes sont très loin de ceux du Vietnam et de l’Inde. Pour 2023, elle ambitionne de transformer 300 000 tonnes de noix de cajou brute.

Un salon qui s’ouvre toutefois dans un contexte morose avec une baisse du marché du cajou. Face à une diminution de la demande internationale et donc des prix internationaux, les prix aux producteurs dans la majorité des pays d’Afrique de l’Ouest, mais aussi au Vietnam et en Inde, chutent.  Ainsi peut-on lire dans la presse locale que le prix bord champs dans le département de Vavoua en Côte d’Ivoire est passé de FCFA 350 le kilo à FCFA 250 et même entre FCFA 200 et FCFA 150 suivant l’éloignement du chef-lieu.  En Côte d’Ivoire, toujours,  la délégation régionale du  Conseil du coton et de l’anacarde du Tchologo a réalisé fin mars une vente groupée à Lassologo dans la sous-préfecture de Ferkessédougou de 60 tonnes de noix de cajou avec l’objectif de céder les noix de cajou au prix minimum garanti, fixé pour cette campagne à FCFA 315 le kilo. Une pratique que le Conseil coton anacarde souhaite voir se développer.

Dans les autres pays de la région, les prix poursuivent aussi leur baisse avec un net ralentissement de la demande. Au Ghana, au Mali ou au Burkina Faso, Pierre Ricau, senior market anylyst chez Ntidae, souligne que les prix sont tombés en dessous de FCFA 300 le kilo se situant en FCFA 250 et FCFA 275 le kilo et parfois même jusqu’à FCFA 200 au Mali.

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