Les choses doivent changer dans le secteur agricole africain

 Les choses doivent changer dans le secteur agricole africain
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Compte tenu de la population jeune et en croissance de l’Afrique, les secteurs faisant appel massivement à la main-d'Å“uvre comme l'agriculture  doivent jouer un rôle plus important dans la transformation du continent, selon le  Rapport sur la compétitivité en Afrique. Intitulé Transforming Africa’s Economies (Transformer les économies de l'Afrique), ce rapport biennal publié aujourd'hui est produit conjointement par la Banque africaine de développement (BAD), l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la Banque mondiale et le Forum économique mondial.

L'agriculture constitue une source importante de revenus pour la plupart des ressortissants de l'Afrique, mais la productivité demeure trop faible et fondée sur une production de subsistance à petite échelle, souligne le Rapport.

Des améliorations s'avèrent nécessaires pour répondre à ce problème, telles qu'une meilleure exploitation des technologies (tant celles de l'information que celles de la communication, ainsi que le développement de cultures à haut rendement et une meilleure irrigation), des droits de propriété foncière mieux définis et la promotion des droits et des chances des femmes, qui représentent une part importante de la main-d'œuvre agricole sur le continent.

En outre, précise le communiqué, un renforcement de l'accès au marché des petits exploitants assurerait l'inclusion, alors que le développement de chaînes de valeur régionales constituerait un tremplin utile qui permettrait à ces derniers d'améliorer leurs processus de production et de marketing, et à terme, de satisfaire aux normes de qualité des marchés mondiaux.

"Les choses doivent changer dans le secteur agricole africain. Il est impératif de stimuler la productivité de manière significative, par le biais de recherches sur mesure en la matière, de l'exploitation des TIC et du renforcement des liens entre les petits exploitants et les producteurs commerciaux, tout en les intégrant mieux dans les chaînes de valeur régionales et mondiales", affirme Steve Kayizzi-Mugerwa, vice-président délégué de la BAD.

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