AFR100 ambitionne de restaurer 100 millions ha de terre en Afrique d’ici 2030

 AFR100 ambitionne de restaurer 100 millions ha  de terre en Afrique d’ici 2030
Partager vers

African Forest Landscape Restoration – AFR100- une initiative panafricaine pour restaurer  d’ici 2030 l’équivalent de 100 millions d’hectares de forêts et de terres dégradées en Afrique a été lancée dimanche à Paris, en marge de la conférence climat (COP21). « L’échelle de ces engagements pour restaurer des terres est sans précédent », a déclaré dans un communiqué Wanjira Mathai, présidente de l’organisation Green belt movement. 

Le projet est soutenu par l’Union africaine, le ministère allemand de la Coopération et le World Resources Institute (WRI) et est financé aujourd’hui par la Banque mondiale à hauteur de $1 milliard dans 14 pays (prélevé sur le plan Climat voir Banque mondiale : $16 milliards pour le climat en Afrique) et par le secteur privé à hauteur de $546,5 millions.

Les 10 pays engagés dans ce programme sont l’Ethiopie (15 millions ha), le Kenya, le Niger (3,2 millions ha), le Liberia (1 million ha), Madagascar,  le Malawi, l’Ouganda (2,5 millions ha), la République démocratique du Congo (8 millions ha), le Rwanda (2 millions ha) et  le Togo.

À ce jour, ces pays se sont engagés à remettre en état 30 millions d’hectares via des actions de reforestation. « Nous savons que la remise en état des forêts et des terres marche pour l’Afrique, nous l’avons vu au Malawi, en Ethiopie et au Mali », a estimé Ibrahim Assane Mayaki, secrétaire exécutif du Nepad ajoutant « Mais nous avons besoin d'intensifier la restauration sur l'ensemble du continent- plus de 700 millions d'hectares de terres en Afrique ont un potentiel pour la restauration ».

La gestion des forêts et des terres agricoles est un puissant outil de lutte contre le dérèglement climatique car elles séquestrent du carbone. Au-delà du climat, « La remise en état des paysages forestiers augmente la productivité agricole et permet aux paysans de diversifier leurs sources de revenus », a souligné Vincent Biruta, le ministre des Ressources naturelles du Rwanda. « Ce n’est pas seulement une stratégie environnementale, c’est une stratégie de développement social et économique », a-t-il ajouté. De son côté Dr Andrew Steer, président directeur général de WRI a déclaré que  «La restauration est vraiment le cadeau de l'Afrique au monde».  

Autres Articles

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *