40% des 500 entreprises influentes dans les matières premières n’ont pas défini de politique de déforestation

 40% des 500 entreprises influentes dans les matières premières n’ont pas défini de politique de déforestation
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Les progrès  des entreprises et institutions financières exposés à la déforestation sont très lents,  40% d’entre elles n’ayant pas défini de  politique pour la contenir constate l’organisation à but non lucratif Global Canopy dans son rapport annuel Forest 500.

Le rapport suit les politiques et les performances des 350 entreprises les plus exposées au risque de déforestation dans leurs  chaînes d’approvisionnement  pour l’huile de palme, le soja, le bœuf, le cuir,  le bois et les pâtes et papiers et les 150 instituions financières- banques et gestionnaires d’actifs – qui leur prêtent ou investissent dans ces sociétés.

Selon Global Canopy, 100 entreprises ont un engagement de déforestation en place pour tous les produits auxquels elles étaient exposées, contre 99 l’année dernière, mais seulement la moitié s’assurerait que les politiques étaient suivies. 109 autres n’avaient aucun engagement de déforestation pour aucun des produits.

Quant aux institutions financières, elles fournissent $6,1 billions de financement aux entreprises des chaînes d’approvisionnement à risque forestier, mais 11% (16 sociétés) des  institutions financières les plus exposées à la déforestation ont des politiques pour les quatre produits évalués.

Parmi les sociétés les plus vertueuses, ayant un score de 4 sur 5, le brésilien Amaggi (soja), le conglomérat indonésien Harita Group (huile de palme), le suisse Nestlé et l’anglo-néerlandais Unilever PLC. Au niveau des institutions financières, le français BNP Paribas, le néerlandais Rabobank, le britannique Schroders, le japonais SMBC Group et le britannique Standard Chartered bénéficient des scores les plus élevés (3 sur 5).

Il est maintenant universellement admis que mettre fin à la déforestation tropicale est essentiel pour atteindre les objectifs mondiaux vitaux sur le climat et la nature“, indique Niki Mardas, directeur exécutif de Global Canopy. Avertissant  “Il est remarquable que si un grand nombre d’entreprises de Forest 500 ont des objectifs ambitieux de zéro net, presque toutes risquent de les manquer en raison de leur inaction en matière de déforestation.

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