La recherche au service de la Grande muraille verte
L’ambitieux projet de la Grande muraille verte (Lire : L’initiative africaine de la Grande muraille verte relancée avec $14,2 milliards) va bénéficier de l’expertise d’un vaste réseau de recherche international, Recherche, expertise scientifique et savoirs pour la gestion durable des terres et des territoires de la Grande muraille verte (RESET GMV).
Lancé officiellement la semaine dernière à Djibouti, le réseau RESET GMV, coordonné par l’Institut de recherche pour le développement (IRD), regroupe plus de 150 chercheurs, 17 universités et centres de formation et de recherche du Sud et du Nord. Il s’articule autour de quatre grands domaines de recherche : les sciences agronomiques, les sciences de la Terre et de l’univers, les sciences de l’environnement et des sociétés et les sciences des données, indique l’IRD.
« Le but de ce réseau est d’accompagner le programme de la Grande muraille verte dans la mise en œuvre de la gestion des terres, dont l’objectif est notamment de réhabiliter 100 millions d’hectares de terres, de créer 10 millions d’emplois et de séquestrer 250 millions de tonnes de CO2 », indique Oumarou Malam Issa, directeur de recherche à l’IRD, spécialisé en sciences du sol.
