Budget de relance en hausse de 21% au Nigeria, l’agriculture en cinquième position

 Budget de relance en hausse de 21% au Nigeria, l’agriculture en cinquième position
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Le Parlement du Nigeria a approuvé hier  le budget 2017 en hausse de 21% à 7 441 milliards de nairas (€22 milliards) pour tenter de relancer la deuxième économie d’Afrique, entrée en récession en 2016 pour la première fois depuis 25 ans. Le budget a été établi sur la base d’une production de pétrole de 2,2 millions de barils par jour vendus à $42,5 le baril et avec un taux de change de 305 nairas pour un dollar.

Budget de relance, l’accent est mis sur les infrastructures – routes, chemin de fer, ports, énergie – avec environ 30% des dépenses.

Si l’énergie se taille la part du lion, l’agriculture arrive en cinquième position avec près de 104 milliards de nairas de dépenses en capital pour 2017. Les dépenses courantes du ministère fédéral de l’Agriculture et du développement rural sont budgétisées à près de 32 milliards de naira.

A noter que le projet de loi «Agricultural Credit and Guarantee Scheme (Amendment) Bill, 2017 » a été aussi adopté et approuvé par le Parlement (Sénat et Chambre des représentants).

Dépenses en capital pour les principaux ministères du budget 2017

 (en milliards de nairas) 

Source : budget 2017

Lors de la présentation du budget 2017 en décembre dernier, le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, avait déclaré « L'agriculture reste au cœur de nos efforts pour diversifier l'économie et l'allocation proposée au secteur cette année atteint un sommet historique de 92 milliards nairas. Cette somme complètera les efforts actuels du ministère fédéral de l'Agriculture et de la Banque centrale du Nigeria pour stimuler la productivité agricole grâce à un financement d'intervention accru avec un taux d’intérêt à un chiffre dans le cadre  du programme Anchor Borrowers Programme, commercial agricultural credit scheme et The Nigeria Incentive-Based Risk-Sharing System for Agricultural Lending ».

La politique agricole se concentra sur le développement intégré du secteur agricole en facilitant l'accès aux intrants, en améliorant l'accès au marché, en fournissant des équipements et des facilités de stockage, tout en soutenant le développement des échanges des produits a-t-il précisé. En outre, l’accent sera mis sur le développement des engrais notamment dans le cadre de l’accord signé avec le Maroc pour relancer la production d’engrais (cf. nos informations).  

Le budget doit être encore signé par le président, absent pour l’instant du Nigeria, pour être soigné à Londres.

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