Le produit “chocolat” sous haute surveillance en ces périodes de fêtes

 Le produit “chocolat” sous haute surveillance en ces périodes de fêtes
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Comme dans de très nombreux autres pays, la période de Noël, comme celle de Pâques, sont des moments forts de la consommation de chocolat en France. En 2016, près de 381 900 de tonnes de chocolat ont été vendues dont 34 000 à Noël. Ce secteur d’activité se porte bien puisqu’il représente € 3,58 milliards de chiffre d’affaires durant cette même année, selon l’administration française. Un Français consomme en moyenne 7 kg de chocolat par an, la France se plaçant ainsi au 7ème rang de l’échelle européenne.

Environ  80 % des amateurs de chocolat effectuent leurs achats au sein des grandes surfaces contre 20 % qui préfèrent se tourner vers les marques et les boutiques spécialisées. 

La composition du chocolat est soumis à une règlementation très stricte découlant de la directive européenne 2000/36/CE retranscrite en France par le décret N° 2003-702 du 29 juillet 2003. Cette directive communautaire liste les différentes règles de composition, les méthodes de fabrication, le conditionnement ainsi que l’étiquetage.

Ce décret recoupe le chocolat en plusieurs catégories : le chocolat noir, le chocolat au lait, le chocolat blanc, le chocolat fourré ainsi que le bonbon au chocolat. Pour toutes ces classifications de chocolat, le principal élément de composition est le cacao. Pour le chocolat classique, le produit contient au minimum 35 % de cacao. Pour le chocolat noir, sa teneur en cacao est de 43 %. Le chocolat au lait contient quant à lui 30 % de cacao. En ce qui concerne les bonbons au chocolat, la règlementation veut qu’ils contiennent 25 % de chocolat.

Le cacao se mélange avec différents aliments comme le beurre de cacao, les produits laitiers, le sucre, et des arômes pour finaliser le chocolat que l’on connait. L’ajout de ces ingrédients ne doit pas excéder 40 % du poids total du produit. Certains aliments comme les graisses animales et les arômes rappelant le chocolat sont interdits.

D’autres composantes comme les matières grasses végétales sont autorisées si elle ne dépasse pas 5 % du poids total d’une tablette de chocolat. Elles sont limitées à quelques matières végétales : l’illipé, l’huile de palme, le karité, le kokum gurgi, et le noyau de mangue. La directive européenne oblige de compléter avec la mention « contient des matières grasses végétales en plus du beurre de cacao » sur le packaging des produits. Une mention qui doit être mise en avant à côté des ingrédients.

En France, si des matières grasses ne sont pas ajoutées au chocolat, il est possible de le commercialiser sous d’autres dénominations mises en place par le Code de la consommation telles que « chocolat pur beurre de cacao » ou encore « chocolat traditionnel ». Des contrôles très stricts sont effectués sur le chocolat par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes qui vérifie toute la chaîne, du fournisseur des matières premières jusqu’au détaillant.

 

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