Les paiements pour services écosystémiques de Barry Callebaut et Nestlé aux cacaoculteurs en Côte d’Ivoire
Un accord à long terme a été « récemment » signé entre Barry Callebaut et Nestlé, indique hier Barry Callebaut dans un communiqué. Il tend à développer l’agroforesterie sur 11 500 ha ainsi que des paiements pour services écosystémiques (PSE) à plus de 6 000 agriculteurs en Côte d’Ivoire.Ce partenariat conjoint soutient les ambitions de Nestlé et Barry Callebaut en matière de cacao climatiquement intelligent, en visant à éliminer jusqu’à 1,3 million de tonnes (Mt) de CO2e sur 25 ans, précise le communiqué.
La mise en œuvre du projet d’agroforesterie est en cours, avec trois coopératives dans les régions du sud-ouest de la Côte d’Ivoire déjà engagées dans le projet, passant à dix coopératives et atteignant l’échelle maximale après cinq ans de plantation.
Le groupe rappelle que l’approche agroforestière intensifiée a été lancée en 2022 au Ghana et en Côte d’Ivoire avec pour base la formation, le suivi étendu et aux paiements pour services écosystémiques (PSE). Le PSE signifie que les agriculteurs sont payés sur une base annuelle pour la survie des arbres plantés en récompense de l’élimination du carbone. Outre l’argent supplémentaire du PSE, les arbres fruitiers plantés parmi le cacao permettent aux agriculteurs de diversifier davantage leurs revenus, précise le groupe.
En quoi cela consiste-t-il précisément ? « Au cours de la première année, les agriculteurs sont sensibilisés à l’agroforesterie, reçoivent des diagnostics agricoles, un soutien à la conception de la plantation, des kits de semis et une formation technique. L’année suivante, des semis de remplacement sont distribués si nécessaire, et l’encadrement technique se poursuit en mettant l’accent sur l’aide à la taille. Le premier paiement pour les services écosystémiques en fonction de la performance de leurs semis a également lieu. Ces activités se poursuivent dans les années suivantes et s’accompagnent d’interventions foncières. Les droits fonciers sont essentiels pour assurer un revenu vital aux agriculteurs et une production durable de cacao. »
