
Une usine d’égrenage de coton bio à Koudougou au Burkina Faso
La société d’égrenage du coton biologique (Secobio), première unité de ce genre en Afrique de l’Ouest, a été inaugurée le 30 janvier à l’occasion du Salon international du coton et du textile (Sicot) à Koudougou au Burkina Faso.
Détenue à hauteur de 51,02% par l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina Faso (Unpcb) et le solde par la Société burkinabè des fibres textiles (Sofitex), la Secobio a nécessité un investissement de FCFA 3,850 milliards (€ 5,869 millions). Sa capacité d’égrenage est de 17500 tonnes de coton graine par campagne.
A l’occasion de cette deuxième édition du Sicot, qui s’est déroulée du 30 au 31 janvier, la Turquie, pays invité d’honneur, a réaffirmé son ambition d’installer des unités textiles, via le groupe Ayka Textile & Investment (Lire : Sicot : tirer le meilleur profit du coton burkinabè) à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou pour un investissement de FCFA 200 milliards (€305 millions). « Tout le financement est bouclé. La Banque africaine de développement (BAD) est très engagée ainsi que l’Afrexim Bank, les terrains sont identifiés. 2020 verra donc le démarrage des travaux » précise Wilfried Yaméogo. Il ajoute que les activités à forte consommation d’énergie seront situées à Ouagadougou tandis que la teinture et la confection se situeront à Bobo-Dioulasso et Koudougou.