Les Saveurs de Mamère, présente au SIA, cible surtout la diaspora

 Les Saveurs de Mamère, présente au SIA, cible surtout la diaspora
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Pour Gisele Kiyalli, administratrice générale de Les saveurs de Mamère en Côte d’Ivoire, c’est la diaspora africaine qui s’intéresse le plus à ses produits présentés au salon international de l’agriculture (SIA) qui se tient actuellement à Paris.

Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est Les Saveurs de Mamère ?

Nous sommes un regroupement de producteurs et cela fait deux ans que je viens au Salon international de l’Agriculture (SIA) à Paris.

Que constatez-vous de nouveau cette année ?

Cette année, il n’y a rien de nouveau en particulier mais je trouve le salon un peu calme par rapport aux autres années, notamment par rapport à l’année dernière.

Quant au SARA, vous y serez ?

Oui, bien sûr, le SARA, c’est chez moi ! Les saveurs de ma mère sera présente !

Qu’attendez-vous du SARA car c’est une nouveauté, avec un nouveau bâtiment, de nouvelles ambitions sans doute ?

Oui, nous sommes vraiment très heureuses de ce nouveau bâtiment car, là, on fera cette fois-ci le salon « à la française ».

Par rapport aux éditions précédentes, nous attendons que beaucoup de personnes viennent. La France, le Maroc, les Pays-bas, etc. tout le monde sera au Sara 2023. On veut voir beaucoup de monde car c’est un salon international. Il ne faut pas dire qu’il faut forcément venir chez les blancs ou en Europe pour avoir un vrai salon international, on peut le faire aussi en Afrique.

Ici, au SIA à Paris, chez les « blancs », qu’est ce qui intéresse le plus les « blancs » ?

Ils veulent découvrir quelques choses d’autres. Certains de nos exposants ne sont jamais venus en France et avec le Salon, ils veinentn en France, ils découvrent Paris. C’est la richesse des voyages.

Parmi les visiteurs de votre stand, y a-t-il beaucoup de personnes de la diaspora ?

Bien sûr ! En fait, avant, c’était les Européens qui s’intéressaient le plus à nos stands. Aujourd’hui, ce sont les Africains, la diaspora, qui s’y intéressent le plus et ce sont eux qu’on voit le plus acheter nos produits locaux. Il est vrai que nous avons renforcé notre communication.

Quels produits se vendent le mieux ?

L’atiéké déshydraté les intéresse car ils sont loin de leur pays et comme le produit est sec, il est moins lourd et se transporte facilement ce qui intéresse notamment la diaspora. Et l’atiéké c’est le couscous de la Côte d’Ivoire ! Le piment aussi : chez nous, on le mange quand on fait le foufou. Nous avons aussi la sauce de kedjenou ainsi que le gombo sec qu’on appelle le djoumblé. La diaspora s’intéresse à ça car on n’en trouve pas facilement. La pâte d’arachide aussi, c’est le nord du pays surtout qui en mange beaucoup. Il y a aussi la farine de banane plantain pour faire le foutou.

Aujourd’hui, je dirais que la transformation commence à prendre de l’ampleur.

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