En Côte d’Ivoire, les entreprises de BTP construisant de mauvaises routes seront “interdites d’activité”.

 En Côte d’Ivoire, les entreprises de BTP construisant de mauvaises routes seront “interdites d’activité”.
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Construire des routes a une incidence directe, notamment sur le développement agricole, mais entretenir celles existantes est parfois tout aussi fondamental.

Or, en Côte d’Ivoire, un grand pas en avant vient, sans doute, d’être fait à ce niveau avec l’accord signé jeudi entre le Fonds d’entretien routier (Fer) de Côte d’Ivoire et un consortium de banques locales conduit par le groupe bancaire gabonais BGFI. Il s’agit de résorber la dette intérieure à l’égard des entreprises de BTP en la matière, ce qui va dynamiser l’économie et permettre d’aller de l’avant en matière d’infrastructures routières.

Sur une durée maximale de cinq ans, un total de FCFA 80 milliards (€ 60,8 millions) sera octroyé, au taux de 6,95% avec un différé de 12 mois, rapporte Fraternité Matin. La somme sera décaissée en deux tranches de FCFA 40 milliards. L’une, d’ici le 15 septembre, est destinée au paiements des sommes dues et dont le décompte est déjà connu, et la seconde pour celles dont le décompte reste à faire.

Un montage financier qualifié d’innovant et bouclé par le Fer seulement quelques semaines après la prise de fonction de son nouveau directeur général, Lanciné Diaby, précise notre confrère.

A cette occasion, le ministre des Infrastructures économiques, Amédé Koffi Kouakou, a annoncé que les entreprises de BTP construisant des routes qui se dégradent trop vite, seront “interdites d’activité”.

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