Le “fardeau disproportionné” du changement climatique sur la Guinée-Bissau

 Le “fardeau disproportionné” du changement climatique sur la Guinée-Bissau
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La Guinée-Bissau fait partie des petits Etats insulaires en développement (PEID) considérés par la FAO comme supportant un "fardeau disproportionné" induit par le changement climatique, et par conséquent devant bénéficier d'un soutien particulier, a annoncé l'organisation internationale hier en marge de la COP22 qui se tient à Marrakech.

A cet effet, un projet agricole de $ 1,5 million financé par le Fonds fiduciaire de solidarité africain (FFSA) doit porter sur diverses activités visant à atténuer et à adapter la production de ces pays aux changements climatiques et à rendre les pratiques agricoles plus efficaces.

Les agriculteurs de la Guinée-Bissau, entre autres (Maurice, Sao Tomé-et-Principe, Seychelles, Cap-Vert, Comores), bénéficieront de formations et d'échanges de connaissances sur la production alimentaire intelligente face au climat. Ils bénéficieront également de moyens susceptibles de leur offrir des opportunités de marché viables.

Parmi ces pratiques agricoles intelligentes figure l'utilisation de variétés culturales faciles à cultiver, dotées d’une valeur nutritive élevée et capables de rendre la production plus résiliente dans des conditions défavorables. D'autres initiatives mettent l'accent sur des moyens novateurs pour doper la production alimentaire, dont l'introduction de dispositifs d'agrégation de poissons – également appelés aimants à poissons – pour attirer plus de poissons dans les zones de capture et accroître la disponibilité des produits de la mer sur les marchés locaux.

Côté marketing, le projet comprend des activités visant à aider les petits exploitants à identifier des niches de marché à haute valeur ajoutée en tablant, dans un souci de durabilité, sur le commerce équitable ou l'étiquetage des produits biologiques. Et pour promouvoir les initiatives régionales en matière de commerce agricole, le projet porte sur le renforcement des réglementations et des accords entre importateurs et exportateurs. Il prévoit aussi de collaborer avec les autorités locales afin d'identifier les opportunités au niveau des politiques, et notamment les moyens de stimuler une alimentation saine à travers des directives alimentaires et des programmes d'éducation nutritionnel

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