Les lents progrès dans la restauration des terres dégradées en Afrique

 Les lents progrès dans la restauration des terres dégradées en Afrique
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Jusqu’à 65% des terres productives sont dégradées en Afrique, tandis que la désertification affecte 45% de la superficie des terres africaines et que la perte nette de forêts continue d’augmenter en Afrique avec la disparition de 4 millions d’hectares de forêts par an. Il faut faire plus pour lutter contre la dégradation des terres sur le continent où les progrès ont été lents constate le premier bilan de la restauration des forêts et des paysages d’Afrique, Review of forest and landscape restoration in Africa 2021, réalisé par la FAO et l’Union Africaine-Nepad et lancé aujourd’hui à lors de la Semaine africaine du climat.

Le potentiel de restauration en Afrique est  estimé à plus de 720 millions d’hectares,  soit presque la superficie de l’Australie. Au sein de l’Afrique zones arides, la FAO estime qu’un total de 221 millions ha ont besoin d’être restaurés – 166 millions d’ha à travers l’Afrique du Nord, le Sahel et la Corne de l’Afrique, et 55 millions dans la région de l’Afrique australe.

Plusieurs initiatives ont été lancées, avec des résultats même s’ils demeurent aujourd’hui insuffisants.  En 2015 marque le lancement de l’Initiative de restauration des paysages forestiers africains (AFR100)  avec un engagement de plus de 30 pays africains restaurer 100 millions d’hectares d’ici 2030. Puis en 2018 suit le Programme panafricain d’action pour la restauration des écosystèmes piloté par l’Union africaine et le Nepad  avec la restauration de  plus de 200 millions d’hectares d’ici 2030. Ajoutant la Grande muraille verte  sur 8 000 km  (Lire : L’initiative africaine de la Grande muraille verte relancée avec $14,2 milliards).

 

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