Fort de café
Surchauffe sur le marché du café qui est qualifié de « marché en panique » par Rabobank. L’indicateur composite du prix du café de l’Organisation internationale du café (OIC) a augmenté de 10,4% en mai pour atteindre 134,78 cents la livre, soit le niveau le plus élevé depuis février 2017. “Une tendance ferme à la
Au cœur de la hausse, la réduction attendue de la production chez les principaux exportateurs en 2021/22, en particulier au Brésil. Des barrages routiers et manifestations en Colombie, un réal brésilien plus fort, l’augmentation des coût de transports dans le monde, la fermeture de certains entrepôts au Brésil en raison de la Covid-19 alimentent aussi la hausse souligne la banque néerlandaise.
Une acalmie attendue en juillet
La récolte 2021/22 du Brésil pourrait chuter de 32% estime Rabobank. Mais la banque a revu à la hausse l’offre brésilienne en 2020/21 après une évaluation des stocks plus importante qu’anticipée. Ainsi, l’excédent de la campagne 2020/21 est augmenté à 14,5 millions de sacs de 60 kilos. Suivra en 2021/22 un déficit ramené à 3,5 millions de sacs.
Pour Rabobank, le marché devrait retrouver un peu de quiétude « lorsque le prochain contrat arabica (juillet) approchera de la livraison et que la réalité de plus de deux millions de sacs certifiés pourrait peser sur le marché » ajoutant que dès la mi-juillet, la plupart des risques météorologiques hivernaux au Brésil seront probablement terminés.
Autre facteur souligné par l’ICO, potentiellement baissier pour les prix, la hausse continue des stocks certifiés tant à New York qu’à Londres depuis le mois de septembre. Et le mois de mai n’a pas fait exception. Les stocks certifiés d’arabica se situent à 2,21 millions de sacs de 60 kilos, plus 7% par rapport à avril, tandis que ceux de robusta sont à 2,67 millions de sacs (+6%).