Nestlé et JDE admettent le risque d’avoir du café d’esclaves brésiliens dans leur tasse

 Nestlé et JDE admettent le risque d’avoir du café d’esclaves brésiliens dans leur tasse
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Alors que la 4ème Conférence mondiale du café se tient à Addis Abeba, organisée par l'Organisation internationale du café (OIC), deux des plus grandes multinationales au monde, Nestlé et Jacobs Douwe Egberts, ont admis vendredi que des grains de café provenant de plantations au Brésil utilisant une main d'œuvre d'esclaves ont pu se retrouver dans le café que les deux groupes achètent car ils ne connaissent pas le nom de toutes les plantations qui les approvisionnent en grains, rapporte Reuters.

Rappelons que le Brésil représente un tiers environ du café commercialisé sur la planète et que Nestlé et JDE fournissent 39% du marché mondial du café (Nescafé, Nespresso, Dolce Gusto, Coffee-mate, Senseo). Du café produit parfois dans des conditions peu respectueuses des droits humains, souligne l'agence danoise, et, en l'occurrence des codes éthiques des deux multinationales : absence de contrats de travail, exposition à des intrants  chimiques dangereux, absence d'équipements de protection, logements sans portes, matelas ni eau potable, etc.  

Pour leur part, Starbucks et Illy ont déclaré à DanWatch connaître le nom de tous leurs fournisseurs de café.

Toujours selon DanWatch, un Brésilien gagne en moyenne € 1,8 à remplir un sac de 60 kg de grains de café, soit moins de 2% du prix au détail.

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