Le Mali donne un coup de pouce à ses industries d’huiles alimentaires

 Le Mali donne un coup de pouce à ses industries d’huiles alimentaires
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Le Mali a annoncé la semaine dernière, en Conseil des ministres, la suspension de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les importations et les achats locaux de graines de coton destinées aux unités industrielles de production d’huile alimentaire et d’aliment bétail.

Cette mesure tend à répondre à l’appel au secours de l’industrie dans ses activités de production d’huile alimentaire à base de graines de coton mais aussi dans ses opérations de raffinage pour la production d’huile de qualité.

Le Mali n’est pas le seul pays à connaître un malaise dans sa filière des huileries. Au Burkina Faso, il en est de même. Fin décembre, lefaso.net s’était fait l’écho du malaise qui règne dans la filière à cause de l’importation frauduleuse d’huiles et de la difficulté d’accès au marché régional.

 

Nos huiles ne sont plus compétitives à cause des nombreuses taxes à payer. Le marché est ainsi inondé par des huiles importées qui sont écoulées à des prix défiant toute concurrence“, selon un opérateur interrogés par notre confrère.

 

A Bobo-Dioulasso, que ce soit à l’huilerie Fatim, à Sofib Huilerie ou encore à SN Citex le constat est le même. “Dans les cinq unités de production d’huile que nous avons visitées le 24 décembre 2018, le constat est amer, en ce sens que tous les magasins sont remplis de stocks invendus“, soulignait le 31 décembre lefaso.net. La production est à l’arrêt dans les deux premières. L’industrie en a appelé au gouvernement à respecter ses engagements,  à “assainir le marché” et à prendre en compte “la production locale dans l’approvisionnement des structures publiques” comme les administrations et les cantines scolaires.

 

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