Fairtrade met à jour son standard cacao

 Fairtrade met à jour son standard cacao
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Fairtrade a mis à jour son standard pour le cacao en mettant davantage l’accent sur les droits de l’homme, la lutte contre la déforestation, la traçabilité, les revenus vitaux et la justice sociale. Les modifications entreront en vigueur par phase au cours des deux prochaines années.

En ce qui concerne la déforestation, en plus des exigences des plans de prévention et d’atténuation, la norme ajustée exige désormais que la cartographie de géolocalisation des exploitations agricoles et que les données de prévention et d’atténuation soient collectées par les organisations de producteurs pour leur propre usage, et communiquées à Fairtrade. De plus, les organisations de producteurs sont tenues de préparer des mesures comprenant des campagnes de sensibilisation pour leurs membres et d’appliquer des pratiques de production ayant un impact positif sur l’environnement.

Les nouvelles exigences en matière de Droits de l’Homme et due diligence environnementale (Human Rights and Environmental Due Diligence uman Rights –DRHDE)  positionnent les agriculteurs comme des partenaires dans le processus de mise en œuvre des droits de l’homme et de la diligence raisonnable environnementale, en attirant une attention particulière sur la prévention du travail des enfants dans la production de cacao. À cet égard, la norme mise à jour appelle les organisations de producteurs à mettre en œuvre plus efficacement les systèmes de surveillance et de remédiation. Les métayers et les agriculteurs gardiens sont également inclus dans la norme révisée avec des contrats écrits requis leur offrant désormais des avantages tangibles et une plus grande visibilité. Sur les droits de l’homme, des exigences supplémentaires en matière d’égalité des chances pour les femmes, y compris l’égalité d’accès à la formation, sont intégrées.

La mise à jour répartit également la responsabilité de la conformité entre les organisations de producteurs et les acteurs commerciaux, ces derniers étant appelés à soutenir les organisations de producteurs dans la prévention du travail des enfants et de la déforestation là où les exigences ont été renforcées.

Enfin en matière de traçabilité et de transparence, la norme mise à jour exigera désormais que les producteurs mettent en œuvre des solutions de traçabilité des produits et une documentation claire, permettant une traçabilité « du premier kilomètre ». Cela leur permettra de cartographier les exploitations agricoles de leurs membres et de retracer ce qu’ils achètent à chaque agriculteur.

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