La Côte d’Ivoire lancera “incessamment” son 2ème inventaire forestier

 La Côte d’Ivoire lancera “incessamment” son 2ème inventaire forestier
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"La Côte d’Ivoire entend lancer, incessamment, le deuxième inventaire forestier du pays. Et ce, après le 1er qui date de 1979", a annoncé hier le directeur de cabinet du ministre des Eaux et forêts, Doplé Soro, à l'occasion de l'Atelier sous-régional de renforcement des capacités en vue d’améliorer les processus de gestion forestière (Apv-Flegt et Redd+). L'Atelier a réuni divers acteurs (partenaires au développement, exploitants forestiers, chefferie traditionnelle, ONG, Pme-Pmi du bois, organisations communautaires, etc.) de Côte d’Ivoire, du Ghana et du Liberia.

 

Objectif : mettre en synergie leurs compétences et informations à même de préserver durablement les forêts dans une perspective transfrontalière, rapporte Fraternité Matin. Ce deuxième inventaire en Côte d'Ivoire devrait permettre de confirmer ou non  les statistiques disponibles et d'établir une stratégie pérenne pour la gestion de l’existant.

Il ne resterait que 2 millions d'hectares (ha) sur les 16,5 millions de forêts recensés en Côte d'Ivoire en 1960 à cause de l'agriculture extensive et de l'urbanisation, soit moins de 13% du territoire national contre 78% alors.

Adopté par l'Union européenne (UE) en 2003, le plan d'action Apv-Flegt et Redd+ a pour but de lutter contre l'exploitation illégale des forêts et le commerce qui lui est associé dont les conséquences sociales, économiques et environnementales sont avérées. Ce plan d'action repose sur deux outils, l'Accord de partenariat volontaire et le Règlement Bois de l'UE, et court de 2016 à 2020), financé à 90% par l’UE sur un budget global de € 3 333 536 (FCFA 2,2 milliards), selon notre confrère.

 

Le principal défi pour une gestion durable des ressources forestières est de bien cerner ce qui est légal, ce qui est légitime et ce qui se fait dans la pratique. Le président du Groupe national de travail sur la gestion durable des forêts et la certification forestière (Gnt-Ci), Aidara Daouda, qui a dirigé l’Atelier, a souligné que "fort heureusement, on a assisté à l’émergence d’une conscience environnementale nationale".

Maintenant, il s'agit de formaliser les droits, de clarifier les règles, mais aussi d'élaborer des procédures d'arbitrage et des arrangements institutionnels. D'où l'importance des conventions locales qui visent à promouvoir la négociation et la formalisation de règles locales partagées par toutes les parties prenantes et reconnues par l'administration locale, résume notre confrère.

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