Complexe textile, privatisation, céréales, l’agriculture en haut de l’agenda du Burkina Faso

 Complexe textile, privatisation, céréales, l’agriculture en haut de l’agenda du Burkina Faso

@ Pexel

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L’Etat du Burkina Faso via la Société burkinabè des fibres textiles (Sofitex) va prendre une participation de 20% dans le capital social dans Iro-TexBurkina SA, représentant un montant de FCFA 900 000 avec l’objectif développer la transformation local de l’or blanc. En effet, Iro-TexBurkina SA envisage d’implanter un complexe industriel de transformation intégrée du coton fibre au Burkina Faso, avec une projection de 80 000 tonnes sur les sept premières années.

Autre décret adopté lors du conseil des ministres d’hier porte sur la création d’une société d’économie mixte à participation majoritaire de l’État pour « la mise en place d’un projet textile motivé par le souci de répondre à la demande de plus en plus croissante de produits textiles d’habillement militaires et paramilitaires ainsi que des sociétés et organisations diverses pour des besoins professionnels et publicitaires », indique le communiqué du conseil. Précisant, que d’un coût de FCFA 15,664 milliards, le projet transformera 2 160 tonnes de coton fibre en fil, 270 tonnes de tricot et 3, 78 millions de mètres de tissu, soit une équivalence de 1 260 000 tenues par an et de tricotage équivalent à 1 080 000 tee-shirts.

Toujours lors de ce conseil des ministres, il a  aussi été décidé de procéder à l’affermage ou à la concession de 10 stations piscicoles et deux laiteries appartenant au  ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques avec l’objectif de les rentabiliser.

Cette semaine a été également lancé le Projet d’urgence pour le renforcement de la production agricole au Burkina Faso (Purpa-BF) pour relancer les productions du maïs, sorgho, soja, niébé et initier la culture du blé en misant notamment sur les semences et engrais. D’un coût de FCFA 25 milliards financés par la Banque africaine de développement (Bad) et d’une durée de deux ans, il se déploiera sur tout le territoire avec une concentration sur les grandes plaines irriguées.

Enfin, a été également créé un Fonds de souveraineté alimentaire, fusion du Fonds de développement agricole (FDA) et du Fonds de développement du secteur de l’élevage (Fodel), qui financera les acteurs des chaînes de valeurs agropastorales et halieutiques, les équipements agropastoraux et halieutiques et les établissements publics de l’État exerçant dans le secteur agropastoral et halieutique.

 

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