Hausse de 11% des ventes de Starbucks et de 360 le nombre de ses coffee shops
Sur son second trimestre de son exercice en cours, au 2 avril, le géant américain du café Starbucks a battu mardi les estimations de Wall Street pour ses bénéfices : il a enregistré une hausse de 7% de ses ventes internationales, soit plus du double des 2,94% estimés en moyenne par les analystes, selon les données de Refinitiv. C’est essentiellement grâce à l’augmentation de 3 % des ventes en Chine par rapport au 1er trimestre 2022 : la plupart des restrictions chinoises liées à la Covid-19 étant désormais supprimées, la mobilité et les dépenses des consommateurs dans la région ont fortement rebondi en mars. Toutefois, certains analystes s’attendent à ce que les ventes en Chine restent dans le rouge après avoir chuté de 29 % au trimestre précédent, selon l’agence. À l’échelle mondiale, les ventes comparables de Starbucks, basé à Seattle, ont grimpé de 11 %, dépassant les attentes des analystes d’une hausse de 7,36 %.
Ceci dit, suite à l’annonce, l’action de Starbucks a chuté d’environ 6% après que la société n’ait pas relevé ses prévisions pour 2023 car la croissance des ventes hebdomadaires moyennes est plus modérée, a déclaré la directrice financière Rachel Ruggeri.”Nous l’avons déjà vu commencer à se modérer”, a-t-elle déclaré, notant l’incertitude concernant le comportement des consommateurs et les voyages internationaux. “Ainsi, lorsque nous prenons tout cela en compte, lorsque nous examinons nos prévisions pour l’ensemble de l’année, nous pensons que la réaffirmation de nos prévisions nous permet de continuer à transmettre l’élan, mais aussi pour la confiance que nous avons tout en naviguant dans un environnement plutôt incertain à l’échelle mondiale.”
Cette baisse de 6% de l’action de Starbucks peut aussi s’expliquer par des prises de bénéficies de certains investisseurs après que l’action de Starbucks ait bondi de 16% au cours des cinq dernières semaines avec “une assez grosse course” dans le rapport sur les résultats, a noté l’analyste d’Edward Jones, Brian Yarbrough.
Starbucks, dont les clients sont généralement plus jeunes, plus riches et relativement insensibles à l’inflation, a doublé ses boissons froides et personnalisables, augmentant le trafic aux États-Unis et entraînant une augmentation de 12 % des ventes des magasins comparables sur son marché nord-américain. La bonne santé de la chaîne se traduit aussi par la construction de 100 nouveaux magasins (nombre net) en Amérique du Nord et plus de 360 ​​à l’international.
