La Chronique Matières premières agricoles au 9 septembre 2022

 La Chronique Matières premières agricoles au 9 septembre 2022
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Après le relèvement hier de 75 points de base -une mesure sans précédent- des taux de la Banque centrale européenne (BCE) et l’engagement du président de la Réserve fédérale américaine d’agir “fortement” contre l’inflation, les marchés financiers sont indécis. En effet, on s’attend à ce que le président de la Fed, Jerome Powell, annonce le 21 septembre une hausse des taux d’une même ampleur et ce d’autant plus que les inscriptions au chômage aux Etats-Unis ont enregistré un recul inattendu la semaine dernière à 222 000, leur plus bas niveau depuis début juin.

Ces hausses de taux ne sont guère une surprise et les opérateurs l’ont déjà intégré dans les cours boursiers. Ils sont davantage intéressés maintenant par les chiffres mensuels des prix à la consommation aux Etats-Unis et la statistique définitive de l’inflation en août en zone euro, deux nouvelles données économiques qui seront publiées la semaine prochaine.

Sur le marché des changes, l’euro n’a que brièvement profité hier des annonces de la BCE et a reculé face au dollar à $ 0,9949 tout en se maintenant au-dessus des plus bas de près de 20 ans touchés en début de semaine.

Le marché pétrolier a été chahuté entre les menaces de la Russie d’arrêter ses livraisons d’hydrocarbures, les craintes liées à la conjoncture économique mondiale et l’annonce d’une forte augmentation des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière (+9 millions de barils). Le baril de Brent a terminé à $ 89,21 et le brut léger américain (WTI) à $ 83,55.

CACAOCAFÉCAOUTCHOUC COTONHUILE DE PALME RIZ SUCRE

CACAO

Face à la perspective d’une belle récolte sur la campagne 2022/23 qui s’ouvrira début octobre, les cours mondiaux du cacao ont chuté cette semaine. A Londres, la tonne est passée de £ 1 882 en fin de semaine dernière à £ 1 842 hier sur l’échéance décembre, tandis que New York glissait de $ 2416 à $ 2 328.

Selon le négoce, les acheteurs industriels se trouvent dans une situation confortable, étant couverts sur 9 à 10 mois. Ils attendent une correction des prix avant de se repositionner à l’achat.

En Côte d’Ivoire, des pluies plus importantes que la moyenne de ces dernières années laissent augurer d’une récolte principale longue et de qualité avec un impact notamment sur son développement sur les mois de décembre à janvier, selon des producteurs interrogés par Reuters.

Quant aux arrivages de cacao aux ports d’Abidjan et de San Pedro, elles ont totalisé 2,072 Mt entre le 1er octobre 2021 et le 4 septembre dernier, en baisse de 4,1% par rapport à la même période la campagne dernière.

CAFÉ

Les cours de l’Arabica ont glissé sur la période sous revue, passant de $2,288 vendredi dernier à $ 2,222 hier sur l’échéance décembre. En revanche, le Robusta a gagné, clôturant hier soir à $ 2 276 la tonne sur novembre contre $ 2 223 en fin de semaine dernière.

Les stocks certifiés d’Arabica ont baissé, revenant à ses niveaux les plus faibles en 22 ans, à 635 196 sacs au 2 septembre.

Au Brésil, davantage de pluies sont attendues dans les régions de production du sud du pays, mais les conditions demeurent encore très sèches en raison du phénomène météorologique La Niña qui sévit actuellement. C’est pourquoi des traders interrogés par Reuters s’attendent à davantage de volatilité sur les marchés à terme de l’Arabica.

En Asie, sur le segment du Robusta, la région de production des Central highlands au Vietnam devrait recevoir encore de fortes pluies ce qui est plutôt bon à cette période de la campagne. En outre, les traders estiment que cela ne devrait pas retarder la récolte dont les premières livraisons de café en vrac devraient démarrer en novembre. La saison des pluies cesse habituellement début novembre. Il serait encore trop tôt pour évaluer la qualité de la récolte à venir.

Pour l’heure, les quelques très rares lots restants en cette fin de campagne ont été vendus entre 47 000 et 48 200 dongs le kilo ($ 2-2,05) par les planteurs vietnamiens, soit en baisse par rapport à la fourchette de 48 100 à 50 200 dongs enregistrés il y a deux semaines, selon Reuters.

Selon les statistiques officielles vietnamiennes, le pays aurait enregistré un bond de 14,7% de ses exportations de café sur les huit premiers mois de l’année, pour atteindre 1,2 million de tonnes (Mt) soit 20 millions de sacs de 60 kg (Ms). La progression des recettes est encore plus spectaculaire, de l’ordre de 39,6%, à $ 2,8 milliards sur cette même période de janvier à août.  

En Indonésie, les exportations de Robusta de Sumatra ont totalisé 16 863 t en juillet, en hausse de 19,8% sur juillet 2021, selon le service officiel des statistiques. La décote par rapport au marché de Londres a oscillé dans une fourchette allant de $ 70 à $140 sur octobre et novembre.

Au plan mondial, la banque néerlandaise spécialisée dans les matières premières, Rabobank, a totalement révisé ses prévisions sur 2022/23. Alors qu’elle estimait auparavant que la prochaine campagne serait excédentaire de 1,7 Ms, elle considère maintenant qu’elle serait déficitaire de 1,3 Ms. En effet, les prix élevés (+73,6% en 2021 et ils n’ont baissé que de 1,8% cette année, au plus haut en dix ans en début d’année) n’ont guère eu d’impact sur des pays producteurs majeurs comme le Brésil, la Colombie, le Honduras ou encore le Vietnam : la production mondiale en 2022/23 est donc attendue, selon Rabobank, à 169 Ms contre les 172,3 Ms estimés auparavant. Face à cela, la demande étant relativement inélastique, elle ne devrait guère baisser (du moins dans les marchés matures) en cas de récession mondiale. D’où le déficit important.

L’Organisation internationale du café (OIC) estime que le déficit en 2021/22 a été de 3,1 Ms avec une production à 167,2 Ms et une consommation à 170,3 Ms. Sur les 10 premiers mois de la campagne 2021/22 à juillet 2022, les exportations d’Afrique ont chuté de 13,1%, celles d’Amérique du sud de 8,5% et de 16,2% en Amérique centrale et au Mexique (lire nos informations : Très forte performance des cafés Robusta en juillet, selon l’OIC ).

CAOUTCHOUC

Le marché du caoutchouc est toujours en petite forme toujours plombé par des inquiétudes grandissantes sur le ralentissement de la demande du principal acheteur, la Chine. Les cours n’ont guère évolué avec une clôture hier sur l’Osaka Exchange à 216,2 yens ($1,50) le kilo contre 216,6 yens vendredi dernier. Quant au marché de Shanghai, les cours sont passés de 12 280 yuans la tonne à hier 12 340 yuans ($1 775).  Un marché qui fait fi des fortes pluies et inondations en Thaïlande, le premièr exportateur mondial.

Face à la crise crise immobilière, aux vagues de chaleur qui ont perturbé la production et aux confinements prolongés qui ont affecté l’activité industrielle et la consommation,  certains décideurs chinois; notamment de la Banque centrale et des principaux ministères,  ont appelé lundi lors d’une conférence de presse à prendre rapidement des mesures pour consolider l’économie en déclin, affirmant que ce trimestre était un moment critique pour l’action politique, car les preuves indiquent une nouvelle perte de dynamisme économique.

En Malaisie, avec la diminution de la pandémie de la Covid, l’industrie des gants en caoutchouc tourne au ralenti avec un taux d’utilisation des capacités aujourd’hui d’environ 50%. Ce taux devrait rester à ce niveau lors des neuf prochains mois a affirmé le président de Malaysian Rubber Glove Manufacturers Association, Supramaniam Shanmugam. Le taux d’utilisation des usines devrait rebondir à 70-75% l’année prochaine et se situe au niveau d’avant la pandémie. Un retour à la « normale » en quelque sorte. Le prix de vente moyen est revenu au niveau d’avant la pandémie de $20 à $25  par millier de gants, a précisé Supramaniam Shanmugam, ajoutant que les prix se redresseront une fois l’offre excédentaire actuelle résolue.

La Malaisie a d’ailleurs exporté deux fois moins de produits en caoutchouc au premier semestre 2022 qu’à la même période en 2021, selon le Malaysian Rubber Council (MRC). Au cours des six premiers mois de cette année, les exportations totales de produits en caoutchouc se sont élevées à 15,626 milliards de ringgits contre 39,826 milliards de ringgits. En revanche, la quantité de caoutchouc exportée a peu varié.

Par produit, au premier semestre 2022, la Malaisie a vendu pour RM 4,609 milliards de caoutchouc naturel, en hausse de 1,01% pour RM 1,23 milliard de produits en latex, à l’exclusion des gants, en progression de  35,5 %  et  RM à 883,2 millions  de pneumatique, en augmentation de 6%.

Côté entreprise, Honda Motor a annoncé hier qu’elle réduirait la production de voitures jusqu’à 40 % dans deux usines japonaises pour le reste du mois en raison de problèmes de chaîne d’approvisionnement et de logistique.

COTON

Globalement, les cours du coton sont inchangés avec une clôture hier sur l’ICE à 103,84 cents la livre contre 103,21 cents vendredi dernier. 

Le marché du coton est agité par des forces contraires. D’un côté, des perspectives mondiales de production de coton entachées par des conditions climatiques défavorables avec des estimations de production réduites au Pakistan suite aux inondations, mais aussi aux Etats-Unis, en Amérique Latine , en particulier au Brésil, et en Afrique de l’Ouest notamment.

Le prochain rapport sur l’offre et la demande de produits agricoles (Wasde) de département américain de l’Agriculture (USDA) publié lundi devrait donner des éléments de réponse sur l’offre mais aussi la demande. D’ores et déjà, le bureau à Islamabad de l’USDA a abaissé de près de 20% ses prévisions de production de coton en 2022/23 à 5 millions de balles et donc accru la demande d’importation de 29% à 5,8 millions de balles en 2022/23.

D’un autre côté, au fur et à mesure de la dégradation de la situation économique mondiale, un fort ralentissement de la consommation de coton est de plus en plus redouté. Chez le premier importateur mondial de coton, la Chine, l’USDA a révisé à la baisse ses estimations d’importation de coton en 2022/23 à 2,2 millions de tonnes (Mt) en raison  de  stocks élevés et une production nationale plus élevée (6 Mt). « Le ralentissement de l’économie chinoise et la faiblesse de la demande intérieure ont réduit l’utilisation du coton en 2021/22 à 8 Mt et réduit les importations à 1,76 Mt.  À la fin du mois de juillet, les stocks dchez les égreneurs de coton 2021/22 étaient estimés à 2 Mt, dont une grande partie à un prix supérieur au marché. » indique l’USDA.

Le marché du coton est également sous pression d’un dollar fort.

Au Pakistan, l’industrie textile via la All Pakistan Textile Mills Association (Aptma) a demandé au gouvernement de lever l’interdiction d’importer du coton en provenance de l’Inde, en vigueur depuis août 2019 suite à la révocation par l’Inde du statut  spéciale de l’autonomie du Cachemire. Le ministre pakistanais des Finances a indiqué que pour l’instant le gouvernement n’a pas encore pris de décision.

HUILE DE PALME

Alors que les cours ont baissé de 6% la semaine dernière, le marché de l’huile de palme enregistre une nouvelle chute avec une clôture hier sur la Bursa Malaysia Derivatives Exchange à 3,618 ringgit ($804,89) la tonne contre 3 901 ringgits vendredi dernier.  C’est son plus bas niveau depuis le mois de juin 2021.

Alors que l’offre augmente et que les stocks chez les deux principaux producteurs mondiaux sont élevés, la demande ne semble pas suivre notamment en Chine avec les restrictions liées à la pandémie de la Covid-19. Les stocks en Malaisie pourraient grimper à la fin du mois d’août, à 2,03 millions de tonne (Mt) pour la première fois en deux ans, selon un sondage Reuters.  La production devrait grimper de 8 % à 1,7 Mt, tandis que les exportations ont probablement diminué de 0,14 % à 1,32 Mt. Le Malaysian Palm Oil Board (MPOB) devrait publier les données la semaine prochaine.  

La faiblesse des huiles rivales, dont l’huile de soja, ainsi que les perspectives d’augmentation de l’offre mondiale d’huile de tournesol et d’huile de soja sont également des facteurs baissiers.

Les prix de l’huile de palme ont perdu plus de 50% de leur valeur depuis le mois de mars. Toutefois, la baisse des prix pourrait être limitée par le différentiel positif avec les autres huiles végétale, l’intérêt croissant pour le biodiesel,  la hausse des  achats d’huile de palme par le plus grand importateur d’huile comestible, l’Inde (voir ci-dessous),  l’affaiblissement des devises malaisienne et indonésienne par rapport au dollar et la faiblesse des stocks dans de nombreux pays consommateurs.

En Malaisie, les plantations d’huile de palme sont toujours confrontées à leur pire crise de main-d’œuvre depuis le début de l’industrie en 1917. Malgré la levée des restrictions d’embauche liées au coronavirus, les travailleurs migrants arrivent au compte goute alors que la Malaisie se trouve en pleine saison de récolte maximale qui s’étend d’août à novembre. Des milliers de tonnes de fruits de pourrissent faute de main d’œuvre. Ainsi, la production d’huile de palme devrait diminuer, ou au mieux rester inchangée, par rapport aux 18,1 millions de tonnes  réalisées en 2021.

En Inde, les importations d’huile de palme ont presque doublé pour atteindre un sommet de 11 mois en août par rapport au mois précédent, une correction des prix ayant incité les raffineurs à augmenter leurs achats, ont déclaré lundi cinq négociants à Reuters. Elles auraient bondi de 94% par rapport au mois précédent à 1,03 Mt, selon l’estimation moyenne des cinq revendeurs avec des sociétés commerciales.

La palme est devenue très compétitive par rapport aux huiles douces. La différence de prix s’est fortement creusée le mois dernier“, a déclaré Sandeep Bajoria, directeur général de Sunvin Group, l’un des principaux courtiers en huiles végétales.  L’huile de palme brute est proposée à $1 011 la tonne (CAF) en Inde pour les expéditions de septembre, contre $1 443 pour l’huile de soja brute.

En septembre, les importations d’huile de palme de l’Inde pourraient dépasser le million de tonnes, a ajouté Sandeep Bajoria. Les importations d’huile de soja en août ont diminué de moitié par rapport à il y a un mois pour atteindre 240 000 tonnes, tandis que les importations d’huile de tournesol ont diminué de 8 % pour atteindre 143 000 tonnes, ont indiqué les négociants.

RIZ

Les prix sur le marché mondial du riz devrait augmenter avec la décision prise hier par l’Inde d’interdire les exportations de brisures de riz et d’imposer un droit de 20% sur les exportations de diverses qualités de riz avec effet immédiat (Lire : L’Inde restreint ses exportations de riz avec effet immédiat).

Cette semaine, les prix à l’exportation de l’Inde s’étaient déjà maintenus près de leur plus haut niveau en plus d’un an, la demande du Bangladesh voisin étant restée forte, tandis que les problèmes d’approvisionnement et la hausse de la demande ont soutenu les prix  en Thaïlande.

En Inde, les prix du riz étuvé 5 % cotaient  entre $379-$387  la tonne, inchangé par rapport à la semaine dernière. La demande robuste du Bangladesh a soutenu les prix du riz ces dernières semaines, Dhaka prévoyant d’importer environ 1,2 million de tonnes au cours des prochains mois pour renforcer ses réserves et appaiser les prix intérieurs élevés. Un haut responsable du ministère de l’Alimentation du Bangladesh a déclaré que le pays avait finalisé les importations de 530 000 tonnes de riz en provenance d’Inde, du Vietnam et du Myanmar dans le cadre d’accords entre gouvernements et était en pourparlers pour en acheter davantage.

En Thaïlande, les  prix du Thaï 5 % ont légèrement augmenté, passant de $416-$ 420 la tonne contre $ 415-$416 la tonne la semaine dernière. La demande intérieure est soutenue mais existent quelques problèmes d’approvisionnement et de transport en raison des inondations causées par de fortes pluies.

Au Vietnam, les prix du Viet 5%  étaient inchangés à $390$393 la tonne par rapport à il y a deux semaines, les marchés étant fermés la semaine dernière le jour de la fête nationale. “Nous prévoyons que la demande de riz vietnamien augmentera pendant le reste de l’année, car les mauvaises conditions météorologiques nuisent à la production de riz en Chine et en Inde“, a déclaré un négociant basé à Ho Chi Minh-Ville. Le négociant a ajouté que la demande de la Chine pour le riz gluant du Vietnam augmentait traditionnellement vers la fin de l’année.

SUCRE

Le sucre roux se morfond… Il est tombé en-dessous de la barre des 18 cents la livre (lb), clôturant hier soir sur le marché à terme de New York à 17,93 cents sur l’échéance octobre contre 18,15 cents en fin de semaine dernière. Le sucre blanc quant à lui, caracole : lundi, à Londres, la tonne a touché son niveau de prix le plus élevé en deux mois. La tonne cotait hier soir $ 580,20 sur l’échéance octobre contre $ 573, 80 en fin de semaine dernière.

Un sucre blanc qui est soutenu notamment par l’annonce d’un manque de l’édulcorant dans l’Union européenne (UE). Selon un rapport publié par la maison de conseil CovrigAnalytics, la situation sucrière de l’UE passerait d’un excédent de 670 000 t (valeur sucre blanc) en 2021/22 (octobre à septembre) à un déficit de 785 000 t la campagne à venir 2022/23. En cause ? Une réduction des superficies dédiées à la culture de la betterave sucrière ainsi qu’un été de canicule, très sec, sur une grande partie de l’Europe. Les raffineries ont démarré leurs activités de broyage avec une à deux semaines d’avance sur la campagne dernière afin de terminer plus tôt et ainsi réduire leur demande en énergie durant la période d’hiver lorsque la demande en énergie est la plus forte. A noter que de nombreuses usines sont passées avec succès du gaz naturel au fuel pour leur alimentation en énergie mais 35% à 38% des besoins de l’industrie en énergie seraient encore au gaz naturel. D’où la crainte de pénuries.

S’agissant du sucre roux, les importations européennes n’augmenteraient que de 100 000 t à 920 000 t, toujours selon CovrigAnalytics. L’Europe ne devrait acheter davantage de sucre raffiné que vers le second trimestre 2023, lorsque la production asiatique de sucre augmente.

En Ukraine, les agriculteurs ont semé 180 000 ha pour la récolte de betterave sucrière en 2022 malgré l’invasion russe. Ceci devrait permettre au pays de produire 1,1 Mt de sucre blanc, permettant de couvrir la demande nationale, a annoncé mercredi le ministre adjoint de l’Agriculture Taras Vysotskyi. En 2021, la production ukrainienne de sucre blanc avait été de 1,3 Mt.

Au plan mondial, le trader spécialisé Czarnikow a déclaré mardi s’attendre à un excédent de 3 Mt de sucre en 2022/2, la production devant atteindre son deuxième record historique, à 180,2 Mt (inchangé par rapport à la précédente campagne) face à une consommation qui grimperait à 177,3 Mt contre 174,1 Mt la campagne dernière. La récente baisse des prix de l’éthanol entrainerait une hausse de 500 000 t de la production de sucre dans le Centre-Sud du Brésil. En Thaïlande, la production grimerait à 10,8 Mt contre 10 Mt en 2021/22.

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