La Chronique Matières Premières Agricoles au 29 mars 2018

 La Chronique Matières Premières Agricoles au 29 mars 2018
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Les marchés européen et américain sont fermés aujourd’hui, comme de coutume en ce vendredi, pour les fêtes de Pâques. Le dollar a fortement grimpé mercredi face à un panier de monnaies pour se stabiliser hier, ramenant l’euro à $ 1,23, soit 1,4% en dessous de son pic de mardi. Les cours du pétrole sont repartis à la hausse cette semaine, soutenus par la perspective d’une prolongation des accords encadrant la production et l’annonce d’une hausse inattendue des stocks aux Etats-Unis. Le prix du baril de Brent demeure en dessous de la barre des $ 70 et le brut léger américain (WTI) sous les $ 65.

CACAOCAFÉCAOUTCHOUCCOTON HUILE DE PALME RIZSUCRE

CACAO

Les semaines passent et ne se ressemblent pas toujours. Alors que vendredi dernier, les cours du cacao atteignaient £ 1 821 à la clôture du marché à terme de Londres, comptabilisant 12 semaines de hausse sur 13 et touchant leur plus haut niveau depuis novembre 2016 (le contrat spot sur mars a expiré hier en hausse de 14,1%, la plus belle performance mensuelle pour un contrat spot depuis février 2015), il n’en est pas de même cette semaine, les perspectives sur la campagne intermédiaire ivoirienne s’améliorant avec la tombée des pluies. Ainsi, la tonne a clôturé hier soir à £ 1 753, perdant £ 68 ; à New York, elle est passée de $ 2 615 vendredi dernier à $ 2 556 la tonne hier.

Si, jusqu’en fin de semaine dernière encore, c’était les spéculateurs et les fonds d’investissement qui tiraient les cours à la hausse, ces derniers jours c’est la perspective d’une récolte intermédiaire plus importante que prévue en Côte d’Ivoire, estimée à 500 000 t, selon le porte-parole du gouvernement ivoirien Bruno Kone, qui a pesé sur le marché. La récolte totale ivoirienne 2017/18 atteindrait donc les 2 millions de tonnes (Mt), parvenant ainsi à la même estimation que l’Organisation internationale du cacao (ICCO), a tenu à préciser le responsable. Au 25 mars et depuis le 1er octobre, les arrivages aux ports ivoiriens ont totalisé 1,353 Mt, en baisse de 5% sur la même période la campagne dernière (1,425 Mt).

La Côte d’Ivoire où le prix au planteur sera, en définitive, maintenu à FCFA 700 le kilo, a annoncé Bruno Kone à la sortie du conseil des ministres mercredi, soit le même niveau que celui de la campagne principale qui s’achève ce week-end, et donc toujours beaucoup plus bas que le prix garanti au Ghana (lire nos informations). Cette décision ivoirienne aurait été prise après que le Ghana ait annoncé vouloir abandonner ses projets de modifier son système de prix et de réduire le prix garanti au planteur.

Depuis le début de la campagne en cours, le 1er octobre, à fin février, les exportations de fèves en Côte d’Ivoire sont en hausse de 16% par rapport à la même période la campagne dernière, à 839 912 t. Ses exportations de produits semi-finis de cacao, comme le beurre ou encore la poudre, ont également progressé, de 4% à 185 156 t.

Au Ghana et au Nigeria, l’offre actuelle en cacao est, pour ainsi dire, inexistante, d’où l’absence de cotation dans notre tableau des cours (cf. le tableau des cours).

Au Cameroun, les exportations de cacao au Cameroun ont baissé de 9% en février par rapport à février 2017, selon l’Office national du café et cacao (ONCC).

Côté Asie, l’Indonésie a décidé de maintenir sa taxe de 5% à l’export de fèves. Il l’avait relevée en mars après avoir considéré que le cours mondial serait supérieur à $ 2 000 la tonne durant le mois. Ce qui a été le cas. Rappelons que le cours mondial du cacao a progressé de 35% depuis le 1er janvier.

Pour terminer cette partie marché, notons la hausse des différentiels sur les cours des fèves.”Une des explications et la combinaison de prévisions de récoltes revues à la baisse et une forte demande pour broyer davantage à cause des prix élevés de beurre“, explique un trader. “On est dans un cercle vicieux où cette hausse des différentiels (prix fèves) se répercute dans les prix des produits (masse /beurre) et donc, malgré la hausse du marché, les ratios ne baissent pas.”

Côté entreprises, Haigh’s Chocolates vient d’ouvrir sa nouvelle unité de fabrication de chocolat à Adelaide, en Australie. Cet investissement de plusieurs millions de dollars aura la capacité de produire jusqu’à 2 000 t de chocolat noir et au lait par an contre 700 t actuellement.

CAFÉ

L’Arabica s’est redressé, terminant hier soir à $ 1,1815 la livre contre $ 1,172 vendredi dernier, le Robusta le suivant, en hausse à $ 1 725 la tonne hier soir contre $ 1 690 en fin de semaine dernière.

Sur les marchés d’Asie, les transactions ont été très actives en Indonésie et plus limitée au Vietnam face à une demande internationale en demi-teinte. Le Grade 4, 80 défauts, d’Indonésie s’est vendu à prime de $ 140 la tonne par rapport à Londres. Ce niveau est stable depuis 6 semaines.

Les exportations du Vietnam, le n°1 mondial du Robusta, sont allées bon train sur ce premier trimestre, en hausse de 12,7% par rapport à début 2017, s’élevant à 510 000 t (8,5 Ms). Mais ses recettes sont en baisse de 3,7%, à $ 989 millions. En revanche, le Vietnam vend avec une décote de $ 40 la tonne sur l’échéance mai à Londres et de $ 70 sur le contrat de juillet. Les exportations du Vietnam sur ce mois de mars qui s’achève sont estimées atteindre 180 000 t, portant à 510 000 t le total sur le premier trimestre, en hausse de 12,7% par rapport à la même période l’année dernière.

Les exportations de café (Robusta) en Côte d’Ivoire ont chuté de 48% sur les deux premiers mois de l’année, à 3 397 t, suite aux blocages aux ports (lire notre information). 

Au Brésil, Cecafé estime que les exportations en 2018/19 devraient être de 35 Ms, comprenant du café vert, instantané et torréfié. Il n’a pas précisé quel avait été le volume sur la campagne précédente, selon ses calculs, mais durant l’année calendaire 2017, les exportations avaient totalisé 30,9 Ms. Rappelons que selon les autorités nationales, le Brésil produirait un record de 56,4 Ms en 2018/19.

Au Kenya, le gouvernement a mis en place des mesures afin de porter la production à 48 000 t contre les 40 000 t actuellement de café. Davantage de superficies devraient être dédiées à la caféiculture, les engrais subventionnés, la taxe de 4% annulée, sans oublier l’introduction de nouvelles variétés de caféiers.

A noter qu’un tribunal à Los Angeles a décidé que Starbucks et les autres entreprises de café devaient mettre un avertissement de risque de cancer sur leurs paquets de café commercialisé en Californie. Starbucks avait plaidé qu’un ingrédient chimique utilisé lors de la torréfaction avait une implication insignifiante sur la santé. Les groupes industriels ont jusqu’au 10 avril pour faire appel.

CAOUTCHOUC

Après avoir dégringolé vendredi dernier à un plus bas de 17 mois, les cours du caoutchouc se sont redressés cette semaine avec la baisse des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis. Les cours ont été aussi soutenus par un yen plus faible face au dollar et des contrats à terme sur le marché de Shanghai plus fermes. De 177,5 yens le kilo sur le Tokyo Commodity Exchange vendredi dernier, les cours ont grimpé pour clôturer jeudi à 182 yens ($1,70) le kilo. En revanche, sur le marché de Shanghai, les cours sont en légère baisse de 11 305 yuans la tonne vendredi dernier, ils ont atteint 11 100 yuans (€ 1749,78) la tonne jeudi.

Les prix demeurent sous pression à moyen terme en raison des stocks élevés. En outre, ” Du point de vue de l’offre et de la demande, la pression est toujours vive, les prix en Chine resteront relativement faibles au premier semestre “, a indiqué Quan Shuwen, analyste senior chez Horizon Insights, une société de conseil basée à Shanghai.

Les importations de caoutchouc naturel de la Chine se sont élevées à 110 608 tonnes en février, en baisse de près de 49%. Sur les deux premiers mois de l’année, elles atteignent 236 972 tonnes, en baisse de 16,49% par rapport à janvier-février 2017. Les importations en provenance de Côte d’Ivoire reculent de 56,09% à 3 103 tonnes sur janvier-février.

Les exportations de caoutchouc de Malaisie vers la Chine ont grimpé de 80% en 2017 pour atteindre 6,6 milliards de ringgits malais (€ 138,7 millions). En volume, elles ont atteint 850 000 tonnes. La Chine représente 73% des exportations de caoutchouc de la Malaise, contre 66% en 2016, selon le ministre des Plantations industrielles et des produits de base Datuk Seri Mah Siew Keong. Il a précisé que l’Iran était le troisième marché de la Malaisie évalué à 250 millions de ringgit malais. «Le marché japonais a enregistré un succès similaire, faisant de la Malaisie le cinquième producteur mondial de caoutchouc après l’Indonésie, la Thaïlande, le Vietnam, l’Inde et la Chine » a indiqué le ministre.

La Côte d’Ivoire a exporté 122 770 tonnes de caoutchouc naturel au cours des deux premiers mois de 2018, en hausse de plus de 10% par rapport à la même période un an plus tôt, ont révélé jeudi des données portuaires provisoires.

COTON

Le marché du coton a continué de glisser cette semaine, enregistrant une troisième semaine consécutive de baisse, le marché de New-York étant fermé vendredi. De 81,83 cents la livre vendredi dernier, les cours ont clôturé jeudi à 81,46 cents. Les spéculateurs réduisent leur position longue tandis que les ventes américaines de coton, en baisse, demeurent soutenues.

L’USDA, dans son rapport annuel sur ses prévisions de semis, jeudi, a estimé que la superficie plantée en coton aux États-Unis serait d’environ 13,5 millions d’acres pour 2018 , soit 7% de plus que l’année dernière.

Les importations de coton de la Chine se sont élevées à 102 700 tonnes en février, en baisse de près de 26%, selon les données des douanes chinoises. Sur les deux premiers mois de l’année, elles ont atteint 236 586 tonnes, en recul de 6,9% par rapport à la même période en 2017. Les exportations du continent africain ont été en janvier-février de 898 tonnes pour le Burkina Faso, 214 t. pour le Cameroun, 545 t. pour l’Egypte, 35 t. pour le Nigeria et de 5764 t pour le Soudan (en hausse de 100%). Quant aux importations de fil, elles sont en baisse de près de 19% sur janvier-février à 270 298 tonnes.

Au Bangladesh, les importations de coton pour 2017/18 sont attendues à 7 millions de balles par l’USDA. Celles de 2016/17 ont été révisées à 6,3 millions de balles.

Au Pakistan, la production de coton pourrait atteindre 8,8 millions de balles en 2018/19, soit 500 000 balles de plus qu’en 2017/19, estime l’USDA. Une hausse qui reflète une augmentation modeste des superficies suite aux prix élevés mais aussi à la frustration de certains agriculteurs suite aux délais de paiement de la canne à sucre qui se tourneraient donc vers le coton. La consommation est en légère hausse mais largement inchangée par rapport aux niveaux observés au cours de la dernières décennie. Tout en continuant à être un importateur important, le Pakistan devrait voir ses importations baisser à 2,4 millions de balles en 2018/19.

Par ailleurs, le gouvernement a accepté de mettre un terme aux importations de coton pendant la récolte afin de s’assurer que les agriculteurs obtiennent un prix attractif et soient encouragés à planter davantage la saison prochaine car la production de coton a fortement chuté au cours des quatre dernières années.

HUILE PALME

Les prix de l’huile de palme ont légèrement fléchi cette semaine. Ils ont clôturé en baisse jeudi pour la troisième séance consécutive affectés par les prix des huiles concurrentes sur le Chicago Board of Trade et le Dalian Commodity Exchange.

Les prix pourraient encore baisser cette année, car la production devrait augmenter. Les prix de l’huile de palme ont  chuté de plus de 6% en mars et de près de 4 % sur le 1er trimestre 2018. Selon l’analyste de Reuters, Wang Tao, l’huile de palme pourrait diminuer à 2 150 ringgits la tonne dans les trois prochains mois.

Les exportations d’Indonésie d’huile de palme brute  devraient diminuer en février par rapport à janvier, selon un sondage réalisé lundi par Reuters. Une baisse qui s’explique principalement par la décision de l’Inde d’augmenter les droits à l’importation ce qui a provoqué une baisse de la demande d’huile végétale. Les exportations devraient tomber à 2,48 Mt en février, en baisse de 9,5% par rapport à 2,74 Mt en janvier. Quant à la production, elle devrait chuter de 2,7% à 3,49 Mt, contre 3,59 Mt en janvier, selon l’enquête. Un chiffre médian dans l’enquête de Reuters a montré un stock de 3,53 Mt en février contre 3,7 Mt en janvier.

Les importations d’huile végétale en Chine sont en retrait sur les deux premiers mois de l’année. Les importations d’huile de soja à 21 158 tonnes baissent de 61,34% ; celles d’huile de colza de près de 8% à 146 987 tonnes et celles d’huile de palme de 3,78% à 841 429 tonnes.

Côté entreprise, Olam International a annoncé la semaine dernière la cession de sa participation de 50% dans la société d’investissement Nauvu Investments à Wilmar Resources, filiale de Wilmar International, pour un montant maximum de $148 millions. Conséquence directe, Wilmar est maintenant seul à bord de l’ivoirien SIFCA en Côte d’Ivoire (cf. nos informations).

RIZ

Les prix à l’exportation du riz ont augmenté en Inde cette semaine en raison d’une’offre limitée et de l’amélioration de la demande, tandis que l’absence de demande a pesé sur le marché en Thaïlande.

En Inde, les prix du riz étuvé 5% ont augmenté de $6 pour atteindre $425-$429 par tonne en raison d’une offre limitée. La demande des acheteurs africains et asiatiques a également été meilleure que la semaine dernière, a déclaré un exportateur basé à Kakinada dans l’Etat d’Andhra Pradesh, dans le sud du pays.

Au Vietnam, les prix du Viet 5% ont aussi progressé à $410-$428 la tonne contre $405-$415, les opérateurs ralentissant leurs ventes en prévision de transactions potentielles avec l’étranger. «Les agriculteurs et les négociants s’abstiennent toujours de vendre vigoureusement car ils attendent de plus amples informations sur les contrats de gouvernement à gouvernement, en particulier avec les Philippines », a déclaré un négociant de Ho Chi Minh-Ville.

Le Vietnam a exporté 1,35 million de tonnes de riz au premier trimestre de cette année, en hausse de 9,1% par rapport à l’année dernière, a annoncé jeudi le Bureau général des statistiques (GSO) du gouvernement. Les recettes d’exportation sur le 1er trimestre ont augmenté de 23,8% à $668 millions, tandis que les embarquements pour le mois de mars ont atteint 520 000 tonnes pour une valeur de $260 millions, contre 340 000 tonnes en février, selon le GSO.

En Thaïlande, le Thaï 5% se situait entre $415-$435 la tonne contre $430-$432 la tonne la semaine dernière. La demande est stable et de nombreux exportateurs sont à la recherche de nouveaux marchés, notamment en Indonésie et en Thaïlande.

Le gouvernement thaïlandais a annoncé jeudi qu’il vendrait 44 000 tonnes de riz destiné à la consommation humaine à partir de ses stocks d’Etat en avril et mai. Cette vente pourrait entraîner une hausse des prix le mois prochain, selon les traders.

En outre, le pays devrait produire 30,53 millions de tonnes (Mt) de riz paddy au cours de la campagne 2018/2019, en hausse de 3,45% par rapport à l’année précédente, a annoncé jeudi le Comité national de la politique du riz. Nuntawan Sakuntanaga, secrétaire permanent au Commerce, a déclaré que les prévisions du gouvernement pour la demande d’exportation de riz paddy sont de 14,69 Mt (9,545 Mt de riz usiné), avec une consommation domestique estimée à 12 Mt.

Au Nigeria, le fonds d’investissement Sahel Capital investit dans Coscharis Farms, une ferme spécialisé dans la culture et la transformation du riz (cf. nos informations). En outre, La Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA) a approuvé un prêt de 1,8 milliard de naira (€ 4 millions) en faveur Doreo Partners pour former 50 000 agriculteurs dans le nord, notamment dans la culture du riz,  via le programme Babban Gona (cf. nos informations).

SUCRE

Sur les marchés du sucre, c’est encore une baisse qui est enregistrée sur la période sous revue. Le roux a terminé hier soir à 12,35 cents la livre (lb) sur le marché de New York, parti de 12,57 cents vendredi dernier; à Londres, la tonne de blanc cotait hier soir $ 351,20 contre $ 357,20 en fin de semaine dernière. Mercredi, le roux est tombé à son plus bas en deux ans et demi, à 12,18 cents. Seule la fermeté du real brésilien face au dollar a permis de soutenir quelque peu l’édulcorant. Et selon la Commerzbank, il ne faut pas s’attendre à un redressement des cours pour l’instant, étant donné l’ampleur des disponibilités mondiales : le sucre indien, notamment, va abonder puisqu’il n’est plus refréné par des taxes à l’exportation (lire nos précédentes chroniques).

Cette semaine, c’était au tour de l’analyste australien Green Pool de relever ses prévisions d’excédent mondial sucrier pour 2017/18 et 2018/19, étant donné l’importance de la production en Inde et en Thaïlande. De 11,51 Mt initialement estimé, l’excédent devrait atteindre 14,87 Mt en 2017/18. Quant à 2018/19, il serait de 5,95 Mt contre 5,43 Mt avancé antérieurement. La production mondiale en 2017/18 atteindrait le record de 198,27 Mt (valeur roux) mais baisserait à 192,76 Mt en 2018/19. La consommation mondiale est estimée atteindre, respectivement, 182,40 Mt et 185,32 Mt.

Côté demande, l’Indonésie pourrait devoir importer 1,1 Mt de sucre roux en 2018 pour la consommation privée et 3,6 Mt pour l’utilisation industrielle, a souligné cette semaine le ministère des Affaires économiques. Sa production nationale atteindrait 2,2 Mt de sucre blanc face à une consommation privée de 2,9 Mt.

Côté entreprise, Nestlé a dévoilé ses nouveaux Milkybar Wowsomes qui seraient les premières barres de chocolat au monde à utiliser une technologie de réduction de la teneur en sucre, uen réduction de l’ordre de 30%. Fruit de recherches menées depuis 2016, les chercheurs du géant suisse ont modifié la structure du sucre utilisé afin de ne garder que les ingrédients naturels, créant ainsi un sucre aéré et vaporeux, précise le groupe.

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