$ 200 millions pour l’agro-industrie au Burkina, notamment de mangues et de karité
Le ministre de l’Economie, des finances et du développement, Lassané Kaboré, et la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, Soukeyna Kane, ont signé mardi dernier à Ouagadougou, l’accord de financement du projet de résilience et de compétitivité agricole (PReCA).
La Banque mondiale avait approuvé fin août ce crédit de $ 200 millions (FCFA 115,32 milliards) de l’Association internationale de développement (IDA). Deux objectifs sont ciblés : accroître la productivité agricole et l’accès au marché pour les petits producteurs et les petites et moyennes entreprises (PME) agro-industrielles telles que les négociants et commerçants opérant dans un certain nombre de filières spécifiques dans les zones ciblées par le projet, notamment la cueillette et le séchage des mangues ainsi que la transformation des noix de karité.
Ce projet tend à combler trois grandes lacunes de l’agriculture burkinabé : le manque d’infrastructures, de services publics et de financements. Il s’agit d’améliorer les services d’irrigation et de drainage ainsi que les liaisons entre les zones de production et les marchés. L’objectif consiste aussi à aider les producteurs en renforçant les services de conseil agricole et en facilitant l’accès aux financements pour les initiatives du secteur privé.