Pour vos repas de fêtes, inspirez-vous du patrimoine culturel mondial avec un bon « ceebu jën » du Sénégal !

 Pour vos repas de fêtes, inspirez-vous du patrimoine culturel mondial avec un bon « ceebu jën » du Sénégal !
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C’est chose faite ! Le fameux « ceebu jën » du Sénégal, connu encore sous le nom de thiéboudiène, a été inscrit hier par l’Unesco sur la “Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité”. Démarrée lundi, la 16ème session de son Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel se tient en ligne jusqu’à samedi pour étudier plus de 60 éléments provenant de pays à travers le monde. Y assistent des centaines de participants – représentants d’États parties, d’organisations non gouvernementales, d’institutions culturelles et d’autres parties prenantes. D’ailleurs, le Comité a également inscrit sur cette liste le M’bolon, instrument de musique traditionnel à percussion du Mali.

Le Sénégal avait déposé en octobre 2020 sa demande pour que son plat traditionnel soit ainsi reconnu.

Le ceebu jën est un plat qui trouve ses origines dans les communautés de pêcheurs de l’île de Saint-Louis au Sénégal, rappelle l’Unesco. Bien que les recettes varient d’une région à l’autre, le plat est généralement fait à base de darne de poisson, de brisures de riz, de poisson séché, de mollusques et de légumes de saison, tels que les oignons, le persil, l’ail, le piment, les tomates, les carottes, les aubergines, le chou blanc, le manioc, la patate douce, le gombo et le laurier.

La qualité du poisson et le choix des légumes sont déterminés par l’importance de l’événement ou le degré d’affection que l’on porte à l’invité, précise encore l’organisation.

La recette et les techniques de préparation se transmettent traditionnellement de mère en fille. Dans la plupart des familles, le ceebu jën se mange à la main, mais il est souvent d’usage d’utiliser des cuillères ou des fourchettes dans les restaurants. Ce plat est également lié à des pratiques culturelles spécifiques. Par exemple, il est interdit de s’asseoir avec un genou levé, le bol doit être tenu de la main gauche et les grains de riz ne doivent pas tomber en mangeant.

Le ceebu jën et les pratiques qui y sont associées sont considérés comme une affirmation de l’identité sénégalaise.

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