$5,4 millions de la BAD pour le développement de l’anacarde au Burkina Faso

 $5,4 millions de la BAD pour le développement de l’anacarde au Burkina Faso
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La Banque africaine de développement (BAD) a accordé $5,4 millions pour financer le projet de développement de l’anacarde dans le bassin de Comoé au Burkina Faso.

Aujourd’hui la production de noix de cajou au Burkina Faso est estimée à environ 35 000 tonnes par an, produites sur 65 800 hectares par 45000 producteurs. Le projet sera mis en œuvre dans la zone d’intervention de l’association Wouol des producteurs dans le bassin de la Comoé qui couvre les régions des Cascades, des Hauts Bassins et du Sud-Ouest. Il touchera 8 provinces des 3 régions totalisant une population estimée à plus de 3 millions d’habitants.

Les objectifs du projet sont  la plantation de 25 000 ha d’anacardes en agroforesterie ; la mise à niveau et  la construction de 10 unités de transformation d’anacardes et de mangues ;  l’aménagement de 10 centres de cuisson et de décorticage pour les femmes et  l’encadrement de 540 producteurs/productrices et 540 femmes transformatrices respectivement sur les bonnes pratiques de production biologique et de transformation ainsi que de 60 coopératives et GIE sur la gestion des exploitations et des unités de transformation, indique un communiqué de la BAD.

Les bénéficiaires directs sont les membres des groupements et des cinq unités de transformation de l’association Wouol au nombre de 2 500 membres, les membres des groupements de producteurs approvisionnant les deux unités semi-industrielles (ANATRANS et SOTRIAB) d’un nombre respectif de 4000 et de 3000 producteurs, les associations des femmes transformatrices de  la commune rurale de DIERI et trois promoteurs privés.

Le coût total du projet  sur cinq ans est estimé à  $10,968 millions. Il a déjà reçu un financement du Fonds d’investissement pour le climat (CIF) à hauteur de $4 millions (cf. nos informations). Les autres contributeurs seront le Fonds africain de développement (FAD), le Fonds d’aide au secteur privé africain (FAPA), le secteur privé, le gouvernement  burkinabè et les bénéficiaires.

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