Bond de 42% des exportations d’amandes de cajou de Côte d’Ivoire

 Bond de 42% des exportations d’amandes de cajou de Côte d’Ivoire
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Les exportations de noix de cajou brutes de Côte d’Ivoire ont baissé de 7% au premier semestre par rapport aux premiers six mois en 2018, souligne aujourd’hui le spécialiste en la matière n’kalô. Le Vietnam demeure sa première destination, et de loin, mais régresse de 6%. Seule l’Indonésie enregistre une hausse de ses achats de noix ivoiriennes mais demeure un client à petite échelle par rapport aux mastodontes vietnamien et indiens.

En revanche, on note une flambée des exportations ivoiriennes d’amandes de cajou, témoignant de l’évolution positive dans la valeur ajoutée au sein de la filière ivoirienne. Ses ventes à l’Inde font un bond de 1044% sur les six premiers mois de 2019, ce qui fait passer cette destination au premier rang des clients ivoiriens face au Vietnam. On note aussi de belles progressions des ventes d’amandes vers les Etats-Unis dont les volumes ont été multipliés par deux en deux ans, et vers l’Allemagne avec une progression de 152% d’un semestre à l’autre. Surprise, la Chine apparait sur l’écran radar des exportations ivoiriennes avec, d’ores et déjà, 104 t sur les derniers six mois.

Globalement, la Côte d’Ivoire aurait enregistré une hausse de 42% de ses ventes d’amandes  toutes destinations confondues, selon n’kalô, alors que, rappelons-le, ses ventes de noix brutes ont glissé de 7%.

Et ces prochains mois ?

Quant aux mois à venir, l’offre africaine en noix brute devrait demeurer “correcte jusqu’à la fin de l’année” avec notamment 200 000 t en Tanzanie et alors que l’industrie vietnamienne est bien approvisionnée et que l’industrie indienne “doit encore importer plus de noix brute mais elle en a probablement déjà trouvé une bonne partie en Guinée-Bissau/Sénégal/Gambie”.

Quant aux amandes, la demande est toujours bonne notamment en Chine où les importations ont grimpé de 50% et en Europe avec une hausse de 11%. La demande des Etats-Unis a été timorée, en baisse de 4% sur le premier semestre ce qui représente 3 000 t d’amandes. En toute logique, ils devraient davantage acheter au troisième trimestre mais on n’en voit pas encore de signes, précise n’kalô.

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