L’USDA joue les prolongations sur le cajou au Nigeria
Après avoir accueilli pour la première fois la conférence annuelle de l’Alliance pour le cajou africain du 12 au 15 septembre à Abuja (lire nos informations : Cajou : une nouvelle unité de transformation au Nigeria et de fortes ambitions affichées), le Nigeria accueille aujourd’hui à Lagos des représentants du ministère américain de l’agriculture (USDA), de l’ambassade des États-Unis à Lagos, de l’ONG TechnoServe, d’ISF Advisors, des transformateurs de noix de cajou nigérians et de la communauté des investisseurs sous les auspices du projet Prosper Cashew. Objectif : identifier les domaines dans lesquels il est possible de construire conjointement une industrie de transformation de la noix de cajou plus durable au Nigeria.
Rappelons que depuis l’introduction de la noix de cajou en Afrique de l’Ouest comme culture agricole dans les années 1960, la région est devenue le premier producteur et exportateur mondial de cette noix. La part du Nigeria dans la production mondiale a doublé alors que les volumes de production de noix de cajou brutes ont triplé au cours des 15 dernières années pour atteindre 210 000 tonnes par an, indique le communiqué. Cependant, seulement 20 % de la production du Nigeria est transformée sur place.
La rencontre d’Abuja a été conçue pour aider à relever ce défi en stimulant la collaboration entre les parties prenantes du secteur de la transformation de la noix de cajou au Nigeria. Elle a également permis de présenter les progrès et les objectifs du projet quinquennal Prosper Cashew.
Sur cinq ans, le projet Prosper Cashew prévoit créer plus de 4 500 nouveaux emplois (dont au moins 50 % pour les femmes), faciliter $ 61 millions d’investissements dans le secteur de la noix de cajou et aider les transformateurs à vendre pour plus de $ 200 millions de produits de noix de cajou sur les marchés nationaux, régionaux et internationaux, est-il estimé.
