La Chronique Matières premières agricoles au 18 janvier 2024

 La Chronique Matières premières agricoles au 18 janvier 2024

@ Bruno Raymond

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Les marchés financiers ont clôturé hier sur une note optimiste terminant dans le vert tant aux Etats-Unis, qu’en Europe ou en Asie. La question de quand les taux vont commencer à se réduire est de plus en plus présente tant aux Etats-Unis qu’en Europe.

En Europe, la Banque centrale européenne (BCE) a maintenu ses taux à leurs niveaux actuels en décembre et a signalé ne prévoir aucune nouvelle hausse, tout en prévenant qu’il était trop tôt pour évoquer un assouplissement de la politique monétaire. Les membres du conseil des gouverneurs de la BCE se sont dit confiants dans le retour de l’inflation à sa cible de 2% mais estiment que les nombreux risques justifient des taux toujours restrictifs, selon le compte rendu de la réunion de décembre de l’institution, publié hier. Ils ont également conclu qu’ils devaient s’opposer aux anticipations de marché, qui parient sur un assouplissement rapide, malgré l’incertitude sur les perspectives de croissance et de dynamique des prix.

Le marché pétrolier est globalement stable après un gain d’environ 2% hier lié aux anticipations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et l’Opep sur une croissance robuste de la demande cette année. L’AIE s’attend à ce que l’offre mondiale de pétrole augmente de 1,5 million de barils par jour (b/j) pour atteindre un nouveau sommet de 103,5 millions de b/j en 2024, alimentée par la production record des États-Unis, du Brésil, de la Guyane et du Canada.

Le Brent grignote 0,11% à $79,19 le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) avance de 0,26% à $74,27.

 

CACAO

Toujours en grande forme, le cacao poursuit sur sa lancée. Partie de £ 3 606 vendredi dernier, la tonne de cacao a clôturé hier soir à £ 3 712 sur le marché à terme de Londres sur l’échéance mars. New York a connu la même dynamique, terminant hier soir à $ 4 458 sur l’échéance mars, contre $ 4 323 en fin de semaine dernière. “C’est juste un bon vieux marché haussier. Les stocks diminuent, il n’y a pas beaucoup de cacao qui est classé et il y a le soutien d’une livre plus faible“, souligne un négociant.

Toujours en toile de fonds les mauvaises récoltes en Afrique de l’Ouest et la perspective d’un troisième déficit mondial consécutif en 2023/24 alors que la demande marque le pas freinée par la hausse des prix. Que cela soit en Asie, en Amérique ou en Europe, les broyages au quatrième trimestre 2023 sont tous en baisse de 2,5% jusqu’à 8,49% (Lire : Les prix record du cacao freinent la demande).

Signe d’un approvisionnement plus que serré, les arrivées au 14 janvier et depuis le début de la campagne le 1er octobre dans les deux ports de Côte d’Ivoire, Abidjan et San Pedro, se sont élevées à 924 000 tonnes, en baisse de 36% par rapport à la même période en 2022/23.

CAFÉ

Le Robusta a atteint cette semaine un plus haut de 16 ans à $ 3 177 la tonne à Londres avec des approvisionnements très limités du premier producteur mondial, le Vietnam. Si depuis, les cours sont redescendus, ils demeurent élevés avec une clôture hier à $3 063 la tonne échéance mars contre $ 2939 vendredi dernier. Quant à l’Arabica, Il est passé à New York de $1,8 la livre à hier $1,7995 pour l’échéance mars.

Les tarifs de fret des conteneurs ont bondi d’environ 150 % sur la route Asie-Europe et de nombreuses livraisons de café vers l’Europe en provenance des principaux producteurs de Robusta comme le Vietnam et l’Indonésie ont été retardées jusqu’à trois semaines en raison du détour par le Cap de Bonne-Espérance. “Nous constatons une baisse des nouvelles commandes (en provenance d’Europe), car les acheteurs supportent des frais d’expédition (plus élevés). Nous sommes très inquiets. Normalement, les exportations de café culminent à cette période de l’année“, a déclaré à Reuters un responsable de l’une des plus grandes entreprises exportatrice de café au Vietnam précisant qu’environ 60 % de son café était destiné à l’Europe chaque année.

En Asie, les prix du café vietnamien ont prolongé leur hausse cette semaine alors que les agriculteurs ont refusé de vendre leurs grains dans l’espoir de meilleurs prix en raison des perturbations des transports, tandis que les primes indonésiennes ont chuté.

Dans la ceinture de production des Central Highlands, les planteurs ont vendu des grains entre 71 000 et 72 900 dongs le kilo ($ 2,89 à $ 2,97), en hausse par rapport à la semaine dernière (69 800 à 72 000 dongs). A l’export, le Grade 2, 5% brisures et grains noirs, était proposé avec une prime de $20 à $25 la tonne sur le contrat mai à Londres.

En Indonésie, les grains de café Robusta de Sumatra ont été proposés cette semaine à une prime de $500 par rapport au contrat février-mars, soit $50 de moins que la prime de la semaine dernière.

Au Brésil, l’agence gouvernementale de l’alimentation et des statistiques, Conab, a donné ses premières estimations de la production de café pour 2024. Elle devrait atteindre 58,08 millions de sacs de 60 kilos, en hausse de 5,5% par rapport à 2023. La production d’Arabica devrait totaliser 40,75 Ms, en hausse de 4,7 % par rapport à 2023, tandis que la celle de Robusta devrait augmenter de 7,2 % à 17,33 Ms.

Toujours au Brésil, les exportations de café vert ont grimpé de 30,6% en décembre par rapport à l’année précédente, à 3,78 Ms selon l’association d’exportateurs Cecafe. Sur l’ensemble de 2023, le total exporté s’est élevé à 35,53 Ms, soit 0,3 % de moins qu’en 2022.

CAOUTCHOUC

L’embellie sur le marché du caoutchouc se confirme alors que nous nous dirigeons vers un sixième gain hebdomadaire. Sur l’Osaka Exchange, les cours ont clôturé hier à 269,9 yens ($1,826) le kilo contre 260,6 vendredi dernier tandis qu’à Shanghai partis de 13 770 yuans la tonne ils ont atteint hier 13 860 yuans ($1937,81). Une reprise alimentée par les gains sur le pétrole, la faiblesse du yen, mais aussi par l’espoir d’une reprise de la demande, les constructeurs automobiles mondiaux se montrant optimistes sur 2024, après des résultats globalement en hausse en 2023. Par exemple, Toyota Motor prévoit de produire environ 10,3 millions de véhicules dans le monde en 2024, renouvelant ainsi sa production annuelle record pour la deuxième année consécutive. Un bémol, toujours d’actualité, est la faiblesse des données économiques chinoises.

Le Cambodge a exporté 368 048 tonnes de caoutchouc sec pour une valeur de $490,6 millions en 2023, en baisse respectivement de 1,3% et 7% par rapport à 2022, selon la Direction générale du caoutchouc. La tonne de caoutchouc s’est élevée en moyenne à $1 333 la tonne, en baisse de $82 par rapport à 2022.

En Malaisie, la production de caoutchouc naturel a diminué de 6,9% en glissement mensuel en novembre 2023 pour atteindre 30 669 tonnes, selon le Département des statistiques de Malaisie (DOSM). En revanche par rapport à novembre 2022, elle progressé de 9,3%. Les exportations de caoutchouc ont diminué de 8,9 % en glissement mensuel pour atteindre 51 437 tonnes en novembre 2023. La Chine est restée la principale destination à 48,3 % des exportations totales puis l’Allemagne (8,9%), l’Iran (5,7%), les États-Unis (4 %) et le Pakistan (2,8%). Les stocks totaux de caoutchouc naturel de la Malaisie ont augmenté de 13,2 % sur un mois pour atteindre 172 335 tonnes en novembre 2023.

La Chine a importé 723 000 millions de tonnes (Mt) de caoutchouc en décembre, en hausse de 5,55 % d’un mois sur l’autre, et a importé 7 952 000 Mt de caoutchouc en 2023, en hausse de 8 % par rapport à 2022.

Toujours en Chine, la production de voiture s’est élevée à 3,04 millions en décembre, en hausse de 24,5 % sur un an, selon les données du Bureau national des statistiques. La production de véhicules à énergie nouvelle en décembre a atteint à 1,14 million, en hausse de 43,7% sur un an.

COTON

Le coton se négocie toujours dans une fourchette étroite sans grand changement. Partis de 81,310 cents la livre vendredi dernier sur l’ICE les cours ont clôturé hier à 82,510 cents.

Le premier rapport de l’année sur l’offre et la demande mondiale de produits agricoles (Wasde) du département américain de l’Agriculture (Usda) a donné une tonalité plutôt négative avec une révision à la baisse de la consommation mondiale de coton en 2023/24 à 112,4 millions de balles, soit 1,3 million de moins surtout en Inde, en Indonésie, au Pakistan en Turquie et en Ouzbékistan. Avec une révision à la hausse de la production mondiale à 113,2 millions de balles avec des récoltes plus importantes en Argentine et en Chine, les stocks mondiaux de clôture sont augmentés de près de 2 millions de balles à 84,3 millions.

À première vue, le total des stocks mondiaux en hausse de 2 millions peut donner l’impression que les prix sont baissiers“, indique Peter Egli, directeur de la gestion des risques chez Plexus Cotton. Cependant, “les chiffres américains sont assez serrés et je ne pense pas que vous allez assister à des ventes massives à l’avenir et chaque fois que nous descendons en dessous de 80 cents, la Chine achète davantage“, ajoute Peter Egli. Selon l’USDA, l’estimation de la production américaine a été réduite de 342 000 balles à 12,43 millions de balles en 2023/24 et il prévoit que les stocks de clôture américains seront inférieurs de 200 000 balles à 2,9 millions de balles.

En Chine, la production de coton en 2023/24 a été révisée à la hausse par le département américain de l’Agriculture (USDA) à 27,5 millions de balles (6 millions de tonne) mais elle demeure en baisse de 10% par rapport à celle de 2022/23.

Côté entreprises, la plus ancienne et la plus grande entreprise d’égrenage de coton d’Australie, Namoi Cotton, est sur le point d’être transférée à Louis Dreyfus. Dans une lettre adressée à l’ASX, Namoi Cotton a annoncé avoir conclu un accord de mise en œuvre du programme avec la société Louis Dreyfus (LDC), basée à Singapour. Cet accord permettra à LDC de reprendre les 83 % restants des actions de Namoi Cotton qu’elle ne possède pas encore. Namoi Cotton possède et exploite 10 usines d’égrenage de coton en Nouvelle-Galles du Sud et dans le Queensland et est en train de construire une nouvelle usine d’égrenage tant attendue à Kununurra, en Australie occidentale.

HUILE DE PALME

Bonne dynamique sur le marché de l’huile de palme où les cours sur la Bursa Malaysia Derivatives Exchange ont clôturé hier à 3 901 ringgits ($827,18) la tonne contre 3 854 ringgits vendredi dernier. Des cours soutenus par une demande de la Chine avant le Nouvel an lunaire, la bonne tenue du pétrole, la décision de l’Inde de prolonger d’une année l’autorisation d’importation des huiles végétales à taux réduit (voir ci-dessous) et la stagnation de la production.

Jusqu’à ce que nous constations une reprise de la production, les prix continueront d’augmenter“, estime Paramalingam Supramaniam, directeur de la société de courtage Pelindung Bestari, ajoutant que le bon intérêt d’achat de la part du principal importateur chinois aidait également les prix à maintenir leur élan.

Les prix de l’huile de palme se situeraient en moyenne à 3 950 ringgits la tonne en 2024, en hausse de 4,06% par rapport à 2023 à la suite de la stagnation de la production et une demande croissante de biodiesel compensant l’impact de la hausse de la production selon une enquête réalisée par Reuters auprès de 18 analystes et acteurs du secteur. Rappelons qu’en 2023, les prix ont chuté de 23%. La production d’huile de palme de l’Indonésie est estimée à 48,87 millions de tonnes (Mt) en 2024, soit 0,6% de plus qu’en 2023 et celle de Malaisie à 18,75 Mt (1% de plus).

La demande d’huile de palme pourrait faiblir au premier semestre, car la prime de l’huile de soja par rapport à l’huile de palme devrait diminuer en raison de l’augmentation des broyages, les approvisionnements sud-américains devant augmenter de 11 %, indique Aditya Jeripotula, responsable de la recherche chez TransGraph. Ajoutant que la substitution par d’autres huiles est susceptible de faire baisser la demande mondiale d’huile de palme, y compris celle de l’industrie, de 2 à 3 %.

L’Inde va prolonger d’un an l’importation d’huile comestible à des droits de douane réduits jusqu’en mars 2025, a annoncé le gouvernement dans une notification publiée lundi, alors que le premier importateur mondial d’huile végétale s’efforce de limiter les prix locaux. La structure des droits d’importation réduits sur l’huile brute de palme, de tournesol et de soja devait expirer en mars 2024.

Toujours en Inde, les importations d’huile de palme ont atteint leur plus haut niveau en quatre mois en décembre, portées par l’augmentation des achats de palmoléine raffinée en raison de prix compétitifs, selon l’Association indienne des extracteurs de solvants (SEA). Les importations d’huile de palme brute ont grimpé de 2,8% à 894 186 tonnes, tandis que celles de palmoléine raffinée ont grimpé de 47 % à 251 667 tonnes.

La marge de raffinage négative de l’huile de palme brute en Inde, associée aux prix plus bas proposés par les pays exportateurs pour l’huile de palme raffinée, en a fait une option attrayante pour les acheteurs. Le coût au débarquement de la palmoléine raffinée, blanchie et désodorisée (RBD) au port de Mumbai était inférieur d’environ $25 la tonne à celui de l’huile de palme brute, ont indiqué les négociants.

L’Inde a vu ses importations d’huile végétale progresser de 12,9% au mois de décembre à 1,31 Mt. Celles d’huile de tournesol en Inde ont plus que doublé à 260 850 tonnes tandis que celles de soja ont de 1,8% à 152 650 tonnes.

Même en janvier, nous pourrions assister à une augmentation des importations d’huile de palme raffinée en raison de la baisse des prix. Les importations totales d’huile de palme pourraient dépasser 900 000 tonnes“, souligne un négociant basé à Mumbai.

En Indonésie, les exportations d’huile de palme devraient atteindre environ 29 millions de tonnes (Mt) en 2024, en baisse d’environ 4 %, a annoncé l’Association indonésienne de l’huile de palme (Gapki). Un recul à la suite d’une demande intérieure plus élevée pour l’huile végétale comme matière première pour le biodiesel, tandis que la croissance de la production reste modeste. La production indonésienne d’huile de palme ne devrait pas augmenter de plus de 5 % cette année par rapport à 2023, a déclaré le président du Gapki, Eddy Martono. Avec le mélange B35, la demande intérieure totale d’huile de palme pourrait atteindre 25 Mt.

RIZ

Les prix du riz étuvé exporté depuis l’Inde ont atteint cette semaine leur plus haut niveau en quatre mois, tandis que la forte demande et la diminution des approvisionnements ont soutenu les prix de la variété thaïlandaise.

En Inde, les prix du riz étuvé 5% ont grimpé à $525-$535 la tonne, soit leurs niveaux les plus élevés depuis septembre, contre $510-$517 la semaine dernière. Une hausse provoquée par la disponibilité réduire de paddy à la suite des achats du gouvernement et ce en dépit d’une faiblesse de la demande.

En Thaïlande, les prix du Thaï 5% ont progressé à $665 la tonne contre $648-$650 la semaine dernière. Des prix stimulés par une forte demande en provenance d’Indonésie et de certains pays africains alors que les approvisionnements diminuent. Une nouvelle offre devrait arriver sur le marché vers le mois prochain.

Au Vietnam, les prix du Viet 5 % sont restés stables à $653 la tonne dans un contexte d’une demande faible.

L’Indonésie prévoit d’importer 2 millions de tonnes (Mt) de riz cette année pour répondre aux approvisionnements nationaux et éviter l’impact des mauvaises récoltes en cours causées par El Niño. Statistics Indonesia (BPS) prévoit que le pays sera confronté à un déficit de riz de 2,8 Mt en 2024. La production indonésienne de riz en janvier et février devrait chuter de 46,3 % par rapport à la même période de l’année dernière à la suite d’ El Niño.

La société d’achat publique indonésienne Bulog a lancé un appel d’offres international pour l’achat de 500 000 tonnes de riz pour février et mars, la date limite d’offre étant fixée au 29 janvier. Les origines acceptées sont le Vietnam, la Thaïlande, le Myanmar, le Cambodge, le Pakistan, l’Inde et la Chine.

SUCRE

Net rebond du sucre qu’il soit roux ou blanc. Le roux coté à New York est passé de 21,61 cents la livre (lb) vendredi dernier à 23,04 cents hier soir sur l’échéance mars. Quant au sucre blanc, la tonne a gagné $ 33,1 sur la semaine, passant de $ 618,20 à $ 651,30 sur l’échéance mars.

Les mauvaises récoltes en Thaïlande et en Inde et la faiblesse des stocks mondiaux continuent de soutenir les prix. “Le renversement haussier pourrait augmenter encore de 10 à 15 % au cours des trois à six prochains mois en raison de la baisse de la production asiatique et des problèmes potentiels dans le programme d’exportation du Brésil CS (Centre-Sud),” a déclaré Citi dans une note.

Au Brésil, la production de sucre de la première région productrice, la région centre-sud, pourrait atteindre un niveau record de 43,1 millions de tonnes (Mt) en 2024/25 malgré la baisse des approvisionnements en canne à sucre, selon le cabinet de conseil en sucre et en éthanol Datagro. La production devrait augmenter car les usines prévoient de donner la priorité à la production de l’édulcorant le plus rentable par rapport à l’éthanol, selon le directeur de Datagro, Guilherme Nastari. Si tel était le cas, ce surcroît de brésilien aiderait à combler le déficit d’approvisionnement de l’Inde et la Thaïlande, deux producteurs majeurs, et ainsi limiter la hausse des prix mondiaux du sucre.

En Thaïlande, les conditions météorologiques sèches ont réduit la production thaïlandaise de canne à sucre en 2023/24 à 77 millions de tonnes (Mt), en baisse de 3,8 % par rapport à la dernière mise à jour. L’Office thaïlandais de la canne et du sucre (OCSB) a indiqué que la quantité totale de canne broyée s’élevait à 28,6 millions de tonnes (au 14 janvier). L’OCSB s’attend à une réduction significative d’environ 25 % de la production de sucre du pays pour la prochaine saison 2023/24 par rapport à la saison précédente en raison de l’impact négatif de l’événement El Niño.

En Inde, dans un contexte d’une baisse potentielle de la production, le gouvernement indien a décidé d’imposer un droit d’exportation de 50% sur la mélasse, qui est entrée en vigueur le 18 janvier 2024. La mélasse est un sous-produit du sucre qui est utilisé pour la production d’éthanol. Depuis avril 2023, l’Inde a déployé le mélange E20.

Les États-Unis produiront probablement plus de sucre que prévu initialement au cours de la saison 2023/24 (octobre-septembre). Le département américain de l’Agriculture (Usda) a revu à la hausse dans son dernier rapport Wasde son estimation de production de sucre à 9,39 millions de tonnes.

Le Kirghizistan, a vu sa production de sucre grimper de 32,7% en 2023 par rapport à 2022 pour atteindre 621 000 tonnes, selon le National Statistics Committee.

En Egypte, l’Autorité générale pour l’approvisionnement des produits de base (GASC), a conclu un accord pour acheter 100 000 tonnes de sucre brut importé, indique le ministère de l’Approvisionnement du pays. Précisant que les réserves stratégiques égyptiennes de sucre sont suffisantes jusqu’en juillet. Selon les négociants européens, l’achat concernait 50 000 tonnes auprès de Dreyfus et 50 000 tonnes auprès d’Alvean, toutes deux au prix de $539,30 la tonne CIF.

 

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