26 août 2019 - 16:28 |

Les exportateurs néerlandais d'oignons prêts à livrer le Sénégal

Les exportateurs néerlandais d'oignons attendent avec impatience l'ouverture du Sénégal, leur principal marché à l'international et une plaque tournante en Afrique.

"Ils se réunissent aujourd'hui ; nous en saurons donc bientôt plus. Le marché pourrait s'ouvrir immédiatement", déclare William Nannes de J.P. Beemsterboer sur le site spécialisé FreshPlaza. "Cependant, cela pourrait tout aussi bien être le 1er septembre. Dans tous les cas, nous pourrons bientôt exporter à nouveau au Sénégal. Les premiers chargements sont déjà en cours ou le seront bientôt."

"Ils préparent toujours leur produit local en premier. La décision est donc prise d'ouvrir le marché tardivement. Les prix sont bons en ce moment, donc c'est bien. Les premiers arrivages peuvent être vendus avec succès", s'attend William.

"Personne ne prend d'énormes volumes. Mais pour ces prix, les oignons néerlandais peuvent être envoyés n'importe où. A l'exception de la Mauritanie, toute l'Afrique de l'Ouest y participe. Le Brésil est en train de s'effondrer. Le Moyen-Orient et l'Extrême-Orient sont cependant à nouveau à notre portée", poursuit l'exportateur.

Les prix se situent actuellement autour de 0,18 euro le kilo. "Ce serait formidable si nous pouvions continuer à ce niveau", souligne William Nannes qui, toutefois, ne s'attend pas "à des prix spectaculaires cette année".

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Commentaires

Il y a décidément quelque chose qui ne tourne pas rond dans l’économie mondiale. Est-il vraiment normal que les africains de l’ouest consomment des oignons hollandais dont la culture vraisemblablement sous serre et surtout le transport contribuent à aggraver le bilan carbone de notre planète alors que dans le même temps des petits producteurs locaux peinent à trouver un débouché ? La culture de l’oignon est souvent le moteur des nombreux projets maraichers qui permettent de générer des revenus complémentaires souvent au bénéfice de groupements de femmes. Je suis désolé pour nos amis hollandais mais je suis convaincu que ce sont ces petits producteurs qui doivent avoir accès en priorité aux consommateurs de Dakar, Saint louis, Conakry ou Abidjan. Le problème n’est d’ailleurs pas propre à l’Afrique. Hier une amie française a constaté que les seules pommes de terre disponibles dans le supermarché à côté de chez elle provenait de …. Chine. Depuis quand la France et même l’Europe sont-elles déficitaire en pommes de terre ? Il n’en faudrait pas beaucoup plus pour que les tracteurs ressortent déverser les surplus de patates devant les sous-préfectures !!

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