Les trois premières transactions sur le Rice Exchange avec le blockchain

 Les trois premières transactions sur le Rice Exchange avec le blockchain
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Les trois premières transactions internationales de riz ont été conclues sur la plateforme Rice Exchange mise en ligne fin septembre 2020, nous indique Nick Lord du service communication. Il s’agit du singapourien Wisdom Grain Pte avec un acheteur en Europe, de l’indien KLA Group avec  un acheteur au Burkina Faso et du pakistanais Meskay & Femtee avec un acheteur en Afrique de l’Ouest. La valeur de chacune des transactions varie entre $ 250 000 et $ 2 millions.

 

Ces clients ont également un accès direct à Maersk et Ducat Maritime pour le transport, Cotecna et ISC pour les services d’inspection et Siaci Saint Honoré pour les assurances, nous précise la place financière naissante.

 

Rice Exchange est une plateforme pionnière de négoce de matières premières basée sur la blockchain, axée sur le commerce maritime du riz. «Rice Exchange révolutionne le marché mondial du riz, le produit agricole le plus important au monde», déclare Stephen Edkins, CEO et fondateur de Rice Exchange. «Ces premiers échanges montrent que le commerce mondial du riz recherche de nouvelles façons de faire des affaires qui soient modernes, numériques et dignes de confiance.»

 

L’objectif de Stephen Edkins est que d’ici la fin de l’année, jusqu’à 20% des acheteurs et vendeurs du marché international du riz de $ 20 milliards  par an seront actifs sur la plateforme.

 

Pour Patricio Mendez del Villar, chercheur au Cirad et responsable d’Osiriz, “Cela semble intéressant pour des petits traders et nouveaux opérateurs qui ne connaissent pas bien les grands circuits traditionnels…  Mais, occuper, d’ici fin 2020, 20% du marché mondial (c’est-à-dire près de 10 millions de tonnes) parait un peu optimiste. Peut-être à moyen terme pourront-ils occuper une partie du marché international du riz, mais les gros contrats, impliquant les Etats et les grands opérateurs du commerce mondial, continueront à emprunter leurs propres circuits. D’ailleurs, je ne pense pas que ces derniers fassent partis des cibles de Rice Exchange“, confie-t-il à CommodAfrica.

 

 

 

 

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