Les compagnies maritimes souffrent mais Maersk tire son épingle du jeu

Maersk est, en effet, parvenu à limiter à 1,2% la baisse de son taux de fret et a enregistré une bonne croissance de ses volumes, malgré la suppression de capacités de transport, notamment sur la route Transpacifique, souligne UBS. Et la banque de s’interroger sur ce qu’il se passera lorsque ces capacités seront réintroduites sur le marché. Sur l’ensemble de son exercice annuel, les analystes parient sur un bénéfice
Son principal concurrent et compatriote Hapag-Lloyd avait, il y a quelques jours, prévenu aussi le marché d’une faible performance, tout comme Overseas Orient Container, récemment racheté par Cosco Shipping Holdings. Pour sa part, Ocean Network Express a annoncé une perte de $ 120 millions sur ce même deuxième trimestre.
Maersk représente 18% du fret mondial de conteneurs. Et lorsqu’on sait que 98% des biens manufacturés sont transportés par conteneurs à travers le monde, on mesure le poids du groupe.
Sur l’Afrique subsaharienne, Maersk Line est présent au travers de sa filiale Safmarine. “Maersk dessert l’Afrique au départ en sortie de quarante-cinq pays dans le cadre de services directs et de lignes en transbordement. Entre l’Europe et l’Afrique de l’Ouest, on opère neuf services hebdomadaires directs plus des services via nos hubs d’Algésiras et Tanger“, expliquait en début d’année le directeur de Maersk France, Claus Ellemann-Jensen, à notre confrère de l’Antenne. “Nous opérons dix services directs en sortie d’Asie répartis sur l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique de l’Est et l’Afrique du Sud. En plus, nous opérons des services en transbordement. Abidjan constitue une véritable ligne de démarcation. “