La Chronique Matières premières agricoles au 13 juin 2019

 La Chronique Matières premières agricoles au 13 juin 2019
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La conjoncture internationale demeure lourde avec les soupçons d’attaques visant des pétroliers près du détroit d’Ormuz, la persistance des tensions commerciales, les incertitudes sur la croissance économique et l’évolution des politiques monétaires des grandes banques centrales ou encore les tensions politiques à Hong Kong autour du projet de loi autorisant les extraditions vers la Chine. Le cours du Brent a atteint hier $ 62,64 en cours de séance pour clôturer à $ 61,47 et le WTI américain à $ 52,58. L’or a grimpé à $ 1 304 l’once, les marchés s’attendant à une baisse des taux d’intérêt par la Federal Reserve lors de sa réunion la semaine prochaine car les derniers indicateursmacro-économiques des Etats-Unis n’ont pas été bons. Le dollar est demeuré globalement inchangé entre les clôtures de mercredi et jeudi, à $ 1,1279 pour un euro.

 

CACAO CAFÉ CAOUTCHOUCCOTONHUILE DE PALMERIZSUCRE

CACAO

Finalement, après que le marché ait fortement grimpé mercredi à l’annonce conjointe par la Côte d’Ivoire et le Ghana de suspendre jusqu’à nouvel ordre leurs ventes sur la campagne 2020/21 et d’édicter un prix minimum au planteur de $ 2 600 la tonne (cf. Les géants du cacao acceptent de payer $ 2600 les fèves de Côte d’Ivoire et du Ghana), le prix de la tonne de cacao sur le marché de Londres s’est calmé jeudi, reperdant £ 15 et clôturant à £ 1 850. Il est malgré tout en hausse par rapport aux £ 1 798 enregistrés vendredi dernier. Les mêmes causes produisant les mêmes effets à New York, la pace américaine a terminé à $ 2 510 la tonne contre $ 2 478 en fin de semaine dernière.

Selon l’analyste Carolos Mera de Rabobank, l’annonce des deux géants du cacao était significative mais selon lui, le plan pêchait par manque de mesures à l’égard de l’excédent de cacao.

En Côte d’Ivoire, du 1er octobre à fin mai, 362 000 t de fèves de cacao ont été broyées localement, selon l’association des exportateurs, le Gepex. Ceci est en progression par rapport aux 338 000 t sur la même période la campagne précédente, mais demeure bien en-deçà des capacités totales existantes de 712 000 t. Sur l’ensemble de la campagne dernière, 505 000 t avaient été broyées. Ces chiffres couvrent les six entreprises les plus importantes en la matière, dont Barry Callebaut, Olam et Cargill, sur les 12 existantes.

Quant aux arrivages au ports d’Abidjan et de San Pedro, ils ont totalisé 1,976 Mt entre le 1er octobre et le 31 mai, selon les chiffres du Conseil du café cacao (CCC) publiés mardi, en hausse de 13% par rapport à la même période la campagne dernière.

Du 1er octobre au 23 mai, les arrivages au Ghana ont totalisé 751 185 t, en baisse de 4% sur la même période l’année dernière, selon le Cocobod. Il a précisé hier que la Cocoa Marketing Company avait vendu 550 000 t sur la campagne 2019/20, espérant atteindre 650 000 t d’ici fin septembre, soit à la fin de la campagne 2018/19. Rappelons que la production du Ghana qui, habituellement, varie entre 850 000 et 900 000 t, devrait être inférieure cette campagne en raison de la maladie du “swollen shoot” qui a obligé le Cocobod a replanté 400 000 ha. Or, cela prendra 3 à 5 ans pour que ce nouveau verger produise du cacao. On estime que, du fait de cette opération de replantation, la production ghanéenne pourrait baisser de 30 000 t.

Quant aux exportations, le Ghana a vendu 560 378 t entre le 1er octobre et le 30 avril, en baisse de 1% sur la même période l’année dernière et en-deçà des 580 000 que s’était fixé le Cocobod comme objectif. De cela, 63 800 t ont été exportées en avril, en chute de 33% par rapport à avril 2018.

S’agissant maintenant des broyages, le Ghana a transformé 180 065 t entre le 1er octobre et le 30 avril, en progression de 4% par rapport à la même période la campagne dernière. Le Cocoa Marketing Company a livré 144 839 t aux usines, en progression de 6% par rapport à octobre 2017- fin avril 2018, dont 22 326 t sur le seul mois d’avril soit en hausse de 38% sur avril 2018. Rappelons que parmi les neuf plus importants broyeurs au Ghana figurent Barry Callebaut, Olam, Cargill et Touton.

En Indonésie, 321,3 t ont été exportées de la province de Lampung durant le mois de mai, en chute de 37% sur mai 2018, selon les statistiques commerciales locales. En revanche, si on compare ce chiffre de mai à celui d’avril (22,4 t), la progression est spectaculaire.

CAFÉ

Le café Robusta a dégringolé à $ 1 414 la tonne hier soir à Londres contre $ 1 430 en fin de semaine dernière. Quant à l’Arabica coté à New York, la livre (lb) termine en-dessous du dollar, à 99,75 cents contre $ 1,0095, vendredi dernier. Il avait déjà perdu 3,5% sur la semaine dernière après deux semaines de hausse.

En cause s’agissant de l’Arabica, des stocks pléthoriques dans les entrepôts privés au Brésil. Selon l’agence statistique gouvernementale Conab, il y aurait 12,8 millions de sacs de 60 kg (Ms) entreposés au 31 mars, en hausse de 31% sur l’année dernière. Or, 92% de ce café est de l’Arabica, soit 11,8 Ms, et 9 Ms sont dans l’Etat de Minas Gerais, le plus important du pays où se trouve d’ailleurs la plus importante coopérative caféière Cooxupe. Ceci est le niveau de stocks privés de café, toutes variétés confondues, le plus élevé depuis 2016 (13,5 Ms), résultat de la récolte record de 2018. Pour sa part, le gouvernement a souligné ne quasiment pas en détenir contrairement à une certaine époque où il voulait ainsi contrôler les flux de café et soutenir, le cas échéant, les prix. Mais cette politique a été abandonnée depuis plusieurs années maintenant et les autorités publiques ne détiennent plus de stocks.

Au Vietnam, leader mondial du Robusta, les prix locaux ont grimpé de 2,1% cette semaine sur fond de rétention de la part des producteurs car la fermeté du dong, la monnaie vietnamienne, a réduit la compétitivité du café. Ceci étant, les producteurs ont vendu plus cher que la semaine dernière, à 33 400-33 700 dongs le kilo ($ 1,42-1,46) contre 33 000 dongs précédemment. A l’export, les traders ont offert la tonne de Grade 2, 5% grains noirs et brisures, avec une prime de $ 60 à $ 90 par rapport à l’échéance septembre. La prime était de $ 100 la semaine dernière.

A noter que le Vietnam a exporté 146 000 t ou encore 2,44 Ms en mai, en hausse de 2% par rapport au mois d’avril, selon les données douanières publiées hier.

Quant à l‘Indonésie, le Grade 4, 80 défauts, a été vendu avec une prime de $ 170 à $ 200 par rapport au marché de Londres sur l’échéance juillet ; la prime était de $ 240 la semaine dernière. La demande a été relativement faible car les acheteurs auraient estimé cette prime un peu trop élevée. En outre, les traders s’attendent à ce que les volumes augmentent ce mois ci, avec la récolte qui devrait battre son plein. Au mois de mai, les exportations de la province de Lampung ont augmenté de 38%, à 5 960 t, par rapport à avril mais ont baissé de 24% par rapport à mai 2018.

CAOUTCHOUC

Après avoir gagné 6,3% la semaine dernière, le marché du caoutchouc s’est ralenti cette semaine, les cours clôturant à 204,6 yens le kilo jeudi contre 206,4 yens vendredi dernier sur le Tokyo Commodity Exchange (Tocom).

En Inde, les prix du caoutchouc naturel sont devenus positifs après un creux de deux ans. Les prix du caoutchouc sur le marché au comptant du Kerala ont augmenté d’environ 11 915 roupies pour 100 kg en janvier à environ 14 579 roupies aujourd’hui, selon les données du Rubber Board. Sur la bourse des dérivés ICEX, il est passé de son niveau le plus bas du 29 janvier, d’environ 12 142 roupies pour 100 kg à environ 15 841 roupies actuellement, soit une progression de 30%. Si c’est une bonne nouvelle pour les producteurs, en revanche elle est moins favorable pour les fabricants de pneumatiques, qui font face à une demande moins forte des constructeurs automobiles suite à la baisse des ventes.

COTON

Le marché du coton a évolué en dent de scie cette semaine au gré des facteurs extérieurs comme l’évolution du marché des céréales, des conditions météorologiques défavorables aux Etats-Unis, des négociations entre les Etats-Unis et le Mexique, etc. Les cours ont clôturé jeudi à New York à 66,50 cents la livre contre 65,59 cents vendredi dernier.

Dans son rapport mensuel sur les estimations de l’offre et de la demande d’agriculture dans le monde (WASDE), le Département américain de l’agriculture (USDA) a projeté des stocks mondiaux de clôture pour la campagne de commercialisation 2019/20, à 77,26 millions de balles de coton, soit 1,6 million de plus que les prévisions du mois précédent. L’augmentation des stocks de clôture mondiaux est principalement due à une augmentation de 1,1 million de balles des stocks de départ et à une baisse de 660 000 balles de la consommation, a déclaré l’USDA.

En Chine, la China Cotton Association présentera au nom de ses membres une demande de dérogation sur les droits d’importation sur le coton non traité en provenance des États-Unis, selon un communiqué publié jeudi sur son site Internet. Le ministère des Finances a publié fin mai une liste de marchandises – y compris le coton ni cardé ni peigné, qui pourraient être éligibles aux dérogations tarifaires que la Chine a imposées en juillet aux marchandises américaines dans le cadre de la guerre commerciale Chine-États-Unis. Les demandes de dérogation doivent être soumises avant le 5 juillet.

La Chine est un important importateur de coton américain. L’application depuis l’année dernière de droits de douane de 25% a considérablement réduit les importations américaines. Ainsi, au cours du premier semestre de la campagne 2018/19 (août 2018 à janvier 2019), la Chine n’a importé que 11% de son coton des États-Unis, contre 45% au cours de la même période de la campagne précédente.

Au Tchad, un accord de règlement partiel de la dette des producteurs de coton a été signé entre le gouvernement tchadien et le groupe Olam, qui a repris la Cotontchad SN en 2018 (voir Olam acquiert 60% du capital de Coton Tchad pour FCFA 9,18 milliards). En vertu de cet accord, le groupe Olam versera FCFA 6,680 milliards (€10,2 millions) à la Cotontchad SN qui elle même les reversera aux cotonculteurs pour apurer leur dette. Le groupe Olam se substitue donc à l’Etat tchadien, qui avait repris en janvier la dette de Cotontchad (voir Le Tchad reprend € 53 millions de la dette de Cotontchad pour soulager Olam), le remboursement par l’Etat se fera sur les impôts à payer par Cotontchad.

L’Ethiopie pour faire face aux besoins en coton de son industrie textile croissante a engagé une politique de développement de la production de coton. Pour 2019/20, le département américain de l’Agriculture (USDA) estime que les superficies ensemencées passeront de 77 000 hectares à 80 000 ha ce qui permettra une hausse de 8% de la production de coton à 262 000 balles. Avec le développement de l’industrie textile et des parcs industriels, la consommation devrait atteindre 295 000 balles (plus 20 000 balles) et les importations 38 000 balles. L’USDA souligne que le grave problème persistant de change exerce une forte pression à la baisse sur la capacité d’importation.

Le Vietnam devrait importer 7,1 millions de balles (1,55 Mt) de coton en 2018/19, un montants abaissé par le département américain de l’Agriculture (USDA) en raison des difficultés – causées par la hausse des prix du coton et le ralentissement de la demande chinoise en fil – du secteur de la filature à la fin 2018. L’USDA anticipe une hausse de 7% des importations pour 2019/20 à 7,6 millions de balles suite à une demande accrue de fil de coton tant sur les marchés d’exportation que pour la consommation intérieure.

Côté entreprise, l’américain Gap Inc affirme que 100% de son approvisionnement en coton sera durable d’ici à 2025. L’engagement de Gap Inc en faveur de la durabilité inclut l’approvisionnement en coton Better Cotton Initiative (BCI) et en coton biologique, recyclé et certifié américain ou australien, indique l’entreprise. Gap Inc. était en décembre 2018 l’un des 43 signataires fondateurs de la Charte de l’industrie de la mode sur l’action climatique.

HUILE DE PALME

Les cours de l’huile de palme se sont légèrement affaissés cette semaine clôturant jeudi à 2009 ringgits la tonne sur la Bursa Malaysia Derivatives Exchange contre 2027 ringgits vendredi dernier. Les cours ont été affectés par les cours du soja, à la hausse et à la baisse, tandis que la demande semble marquer le pas, les exportations malaisiennes d’huile de palme s’étant contractées de 30% du 1erau 10 juin par rapport à la même période en 2018.

Les prix de référence de l’huile de palme ont fléchi d’environ 5% depuis le début de l’année, en raison des inquiétudes relatives aux stocks élevés et à la stagnation de la demande. Toutefois, la chute des stocks en Malaisie (voir ci-dessous) pourrait soutenir les prix.

En Malaisie, les stocks d’huile de palme sont tombés à leur plus bas niveau depuis dix mois à la fin du mois de mai, selon les données officielles publiées mercredi par le Palm Oil Board (MPOB). Ils ont ainsi reculé de manière mensuelle depuis mars, les gains des exportations ayant dépassé la hausse inattendue de la production. Les stocks à la fin du mois de mai ont diminué de 10,3% à 2,45 millions de tonnes (Mt) par rapport au mois précédent. “Les stocks ont diminué en raison de la hausse des exportations et de la consommation locale“, a déclaré un trader ajoutant que la consommation locale en Malaisie avait augmenté en raison de la demande accrue pendant le mois du Ramadan. De côté des exportations, elles progressent, pour un troisième mois consécutif en mai, de 3,5% par rapport à avril, pour s’établir à 1,71 Mt. Les livraisons ont atteint leur plus haut niveau depuis août 2016. Quant à la production d’huile de palme, elle a légèrement augmenté – plus 1,3% – de manière inattendue en mai à 1,67 Mt.

L’Indonésie a décidé que le moratoire sur les permis de défrichement, régulièrement prolongé depuis 2011, deviendra permanent. L’Indonésie a l’un des taux de déforestation les plus élevés au monde, avec plus de 74 millions d’hectares de forêt tropicale humide – une superficie presque deux fois plus grande que celle du Japon – exploitée, brûlée ou dégradée au cours des cinquante dernières années, selon Greenpeace.

Le moratoire couvrant plus de 60 millions d’hectares de forêts primaires et de tourbières a été introduit en 2011 dans le but de réduire les émissions résultant des incendies causés par la déforestation “J‘ai décidé de maintenir le moratoire au lieu de le renouveler tous les deux ans“, a déclaré à la presse le ministre des Forêts et de l’environnement, Siti Nurbaya Bakar.

L’année dernière, le président Joko Widodo a également mis en place un moratoire de trois ans sur les nouveaux permis pour les plantations de palmiers et annoncé que les permis de plantation de longue date non utilisés seraient également réexaminés.

La Banque mondiale estime que 2,6 millions d’hectares de terres en Indonésie avaient été détruites lors d’incendies de forêts et de tourbières en 2015, causant des dommages d’une valeur de $16 milliards.

RIZ

Les prix à l’exportation du riz indien et vietnamien ont fléchi cette semaine la demande étant faible tandis que la vigueur du baht a rendu les approvisionnements en provenance de Thaïlande moins compétitifs.

En Inde, les prix du riz étuvé 5% ont fléchi à $365-$367 contre $366-$369 la semaine dernière. “Les acheteurs africains disposent de stocks suffisants. Ils ne sont pas pressés”, a déclaré un exportateur basé à Kakinada, dans le sud de l’État d’Andhra Pradesh. Par ailleurs, avec l’arrivée tardive des pluies de la mousson, les semis pourraient être retardés.

Au Vietnam, les prix du Viet 5% sont aussi en recul à $345 -$350 la tonne contre $350 -$ 360 la semaine dernière. Comme en Inde, la demande reste atone et le marché calme.

En Thaïlande, les prix du Thaï 5% sont restés pratiquement inchangés, se situant à $393-$​​404 la tonne. La demande stagne tandis qu’aucune transaction majeure ne se profile à court ou moyen terme. En outre, la vigueur du baht, qui a atteint jeudi son plus haut niveau face au dollar américain en près de quatre mois, continue d’exercer une pression concurrentielle sur les prix des produits de base.

La Chine ambitionne de doubler ses exportations de riz cette année à 3 millions de tonnes (Mt), notamment en direction de l’Afrique. Une politique qui ne serait pas sans conséquence sur le marché, sachant que la Chine est à la tête d’un stock de 120 Mt et que le prix du riz chinois – environ $300 la tonne – est bien en dessous des prix des principaux exportateurs (voir La Chine veut accroître ses exportations de riz vers l’Afrique).

SUCRE

Le prix du sucre roux a augmenté durant la période sous revue, terminant hier soir à 12,75 cents la livre (lb) contre 12,50 en fin de semaine dernière. Le sucre blanc, coté à Londres, a, quant à lui, glissé à $ 335,70 la tonne contre $ 337,60 vendredi dernier.

La hausse du sucre roux s’explique par le facteur météorologique aux quatre coins du monde. D’une part, dans le Midwest des Etats-Unis, la mauvaise météorologie affecte la récolte de maïs et donc la production d’éthanol dérivée de cette céréale, ce qui laisse penser au marché que la demande pour de l’éthanol à base de canne à sucre va augmenter ; moins de canne serait alors destinée à la production de sucre. D’où le renchérissement du sucre roux.

D’autre part, en Inde, la sécheresse notamment dans le Maharashtra pourrait faire chuter de 15% la production de sucre. Plutôt une bonne nouvelle pour les raffineries locales qui ploient sous les stocks après deux campagnes consécutives record ; elles se sont vues fixer par le gouvernement un objectif d’exportation de 5 Mt sur 2018/19.

On s’attend à ce que l’Inde, deuxième producteur mondial, voit sa fabrication de sucre chuter à 29 Mt en 2019/20 contre 33 Mt, estime Prakash Naiknavare, directeur général de la Fédération nationale des coopératives des usines sucrières (NFCSF). Dans le Maharashtra, la deuxième région de production du pays, les superficies consacrées à la canne ont baissé de 28% cette campagne par rapport à la précédente. La production de sucre dans cet Etat pourrait chuter de 39,2%, à 6,5 Mt. Et pourtant, les stocks nationaux de sucre pourraient encore s’élever à 14,7 Mt au début de la prochaine campagne, le 1er octobre, soit 37,4% de plus qu’un an auparavant, avait déclaré le mois dernier l’Indian Sugar Mills Association (ISMA). Evidemment, cette situation nationale complexe soutient les cours mondiaux, sauf si l’Inde décidait d’exporter massivement pour alléger ses entrepôts.

Côté entreprises, la coopérative française Tereos, deuxième producteur mondial de sucre, connue pour ses marques Beghin Say et La Perruche, a publié mercredi une perte nette de € 242 millions sur l’exercice 2018/19. Une forte dégradation de sa situation puisque son déficit n’avait été “que” de € 23 millions en 2017/18

En Inde, le géant américain Mondelez qui y détient la marque Cadbury Dairy Milk, a réduit de 30% la teneur en sucre de ses produits, conformément à ses engagements mondiaux.

 

 

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