Développer l’ostréiculture aux Iles du Saloum au Sénégal

 Développer l’ostréiculture aux Iles du Saloum au Sénégal
Partager vers

En cette période de fin d’année, le sujet des huitres donne l’eau à la bouche ! Le moment de jeter un coup d’œil sur le projet de la FAO, financé par l’Union européenne, notamment l’Allemagne, à hauteur de FCFA 2 milliards dans le cadre du projet Fish 4 ACP. Objectif : inciter des femmes des îles du Saloum au Sénégal à se tourner vers l’ostréiculture.

Pour l’instant, les femmes s’activent pour la plupart dans la cueillette et la transformation des produits halieutiques. Mais cette activité est très menacée par la raréfaction des ressources et le manque d’équipements adéquats d’où la volonté de les orienter vers l’exploitation des huitres.

 

Le projet Fish 4 ACP vise globalement à développer durablement des chaînes de valeur qui sont choisies et mises en œuvre dans 12 pays dont le Sénégal. « Ici, c’est la chaîne de valeur de l’huître qui a été choisie compte tenu de son importance et surtout du rôle primordial que cette filière joue dans le développement économique des femmes au niveau des zones concernées. C’est dans ce sens que nous avons eu à élaborer une stratégie décennale de développement de la filière huîtres au Sénégal », a expliqué la coordonnatrice du projet Amy Collé Gaye Sène.

« Actuellement, au Sénégal, nous avons en moyenne entre 12 000 et 13 000 acteurs qui sont dans la filière huîtres. Tous les maillons sont intéressés, de la production à la transformation en passant par la commercialisation. Notre objectif, c’est d’augmenter le nombre d’emplois dans la filière en allant de 13 000 à 16 000 acteurs, tout en évitant de monter la pression sur la ressource », précise encore la responsable.

Autres Articles

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *