Le Ghana et la Côte d’Ivoire toujours partants pour un stock régulateur de cacao

 Le Ghana et la Côte d’Ivoire toujours partants pour un stock régulateur de cacao
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La création d’un stock régulateur de cacao par le Ghana et la Côte d’Ivoire afin de pouvoir agir sur le marché mondial de la fève est toujours à l’ordre du jour (lire nos informations). C’est ce qui ressort des propos tenus hier par le Senior Minister du Ghana, Yaw Osafo-Maafo, ancien ministre des Finances, à l’occasion du Cocoa Investor Forum organisé par la Banque africaine de développement (Bad), la Banque mondiale et les deux gouvernements.

La Bad a organisé cet évènement, dédié aux institutions financières, afin de lever des fonds pour octroyer un prêt aux secteurs cacao des deux premiers pays producteurs. Rappelons qu’en septembre dernier, les deux pays avaient fait une requête conjointe auprès de la Banque pour un prêt de $ 1,2 milliard afin de créer, notamment, des entrepôts dédiés. Parmi les institutions financières présentes hier, on notait Citibank, First Rand, China Development Bank, etc.

Les deux pays doivent agir stratégiquement et de concert pour réguler les flux de fèces allant sur le marché mondial, a précisé Yaw Osafo-Maafo,. “Pour chaque matière première à travers le monde, lorsque vous avez trop de produit sur le marché, le prix baisse. Mais lorsqu’il ya un rêve de rareté, le prix remonte“, a-t-il rappelé.

Certes, a-t-il souligné, le mise en œuvre de cette stratégie constituerait un véritable défi pour chacun des deux pays qui ont besoin des revenus du cacao. Des revenus  de l’ordre de $ 2 milliards par an s’agissant du Ghana.

La Bad prête à soutenir une banque de données

Pour sa part, la directrice du Financement de l’agriculture de la Bad, Atsuko Toda, a déclaré que la Banque serait prête à soutenir les pays à établir un alignement fin entre les prix aux planteurs et les cours mondiaux.

La question est de savoir s’il existe une élasticité de prix entre le prix du cacao perçu par le planteur et les cours mondiaux. Faire des prévisions et disposer de bonnes statistiques sur les volumes de cacao disponibles sont essentiels. Actuellement, pour les deux pays, il existe un défi quant aux volumes de production de cacao. Donc, avoir de bonnes données et les aider à créer un bon système de collecte de données est quelque chose que nous étudions“, a-t-elle expliqué à l’agence Xinhua.

 

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