La noix de cajou ivoirienne sur le grill

 La noix de cajou ivoirienne sur le grill
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Suite à l'article publié hier dans Le Monde Afrique relatant un "audit confidentiel" du cabinet de conseil Deloitte sur des dysfonctionnements au sein de la filière de la noix de cajou en Côte d'Ivoire et de "lourds soupçons de détournements entre janvier 2014 et novembre 2015" de l'ordre de FCFA 5 milliards (€ 7,6 millions), le secrétaire général de la Haute Autorité pour la bonne gouvernance, Yves Yao Kouamé, sur qui pèse des soupçons, a aujourd'hui réagi.

Rappelons que c'est un collectif du personnel du Conseil du coton et de l'anacarde qui a dénoncé auprès de la Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG), créé en 2013, des agissements suspects du Conseil du coton et de l'anacarde. Un audit a été alors demandé au cabinet Deloitte dont le rapport a filtré dans la presse (voir http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/05/24/cote-d-ivoire-les-milli…)

"L’audit est en cours et nous n’avons reçu le rapport définitif [de Deloitte, Ndlr], que le 20 mai 2016. Un audit n’a pas pour mission de rechercher des détournements. C’est l’investigation qui le dira." Quant à la saisine des exportateurs, elle "est récente", souligne le responsable, "et ne porte pas sur un problème de détournement de fonds. Le problème posé est la gestion de la sacherie export."

Quand à la mise en cause de Yves Yao Kouamé lui-même, il déclare : "Je suis premier producteur d’anacarde du pays. Tout le monde le sait. J’ai eu un prix pour cela et je suis basé à Koffi- Amonkro. J’ai un site où il y a 116 hectares et un autre de 54 ha. Tout le monde peut aller les visiter. Cela ne m’incite pas à être exportateur. Je suis chef. Chez nous les Akan, un chef ne fait pas de commerce. Je suis producteur de cacao, de banane et de palmier à huile. Sans oublier le riz" rapporte notre confrère Le Temps.

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